Ce qu'il reste à faire

Ce qu'il reste à faire est le premier roman de Marie de Chassay. Un roman court – encore un – que j'ai extrait de ma pile à lire de vacances. le résumé m'a intriguée, je me suis interrogée sur la relation entre cette mère et cette fille, Florence et Judith. J'ai imaginé Judith en petite enfant, Florence en mère étouffante et trop protectrice, directive. Et finalement, après la lecture de Ce qu'il reste à faire, je me dis que j'avais aussi bien tort que raison.

Judith est en train de mourir et Florence de tout faire pour que sa fille puisse rester jusqu'au bout chez elle. Judith a un cancer, elle a vingt ans et c'est sa mère qui doit lui donner le bain, la nourrir, lui apporter ce dont elle a besoin. Et quand sa fille dort, Florence range, lave, fait la cuisine, pour ne pas penser à la fin et pour ne pas penser qu'elle a peut-être tort.

Ce qu'il reste à faire n'est pas un roman d'une grande gaîté. On voit cette maman démunie face à la mort imminente de son enfant. Une maman qui a élevé sa petite fille, s'est occupée d'elle, a pris soin d'elle et qui reproduit ces gestes aujourd'hui. Mais fait-elle vraiment ce qu'il faut ?

Sujet délicat et traitement délicat. Marie de Chassay a réussi cet exercice haut la main. Je ne vais pas dire que cela a été ma lecture préférée des vacances – parce que je déteste avoir cette boule dans la gorge quand je lis des trucs tristes, je déteste pleurer quand je lis des truc triste. En bref, je déteste les trucs tristes. Mais Ce qu'il reste à faire est quand même un joli roman.
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