Le second tome des Mémoires de
Chateaubriand sont très différentes du précédent tome.
En effet dans le premier tome, il est question de la jeunesse
De Chateaubriand et des origines de sa famille. La plume est nostalgique et belle.
Dans ce tome, il est surtout question de Napoléon.
Chateaubriand a une attitude finalement assez ambiguë vis à vis de Napoléon. D'un coté, il l'exècre et le rend responsable d'une grande partie des maux de la France mais d'un autre coté, il ressent une certaine admiration et lui reconnait un certain génie.
D'ailleurs il se rend compte, lui même, de cette ambiguïté. Il a des mots pour expliquer l'admiration que certains peuvent avoir vis à vis des tyrans / dictateurs quelques décennies plus tard, lorsque les crimes les plus atroces ont été oubliés.
En évoquant certains champs de bataille,
Chateaubriand pense que le summum de l'horreur a été atteinte... Il est mort bien avant les boucheries de la première, seconde guerre mondiale... Cela n'empêche que ses descriptions sont très "parlantes".
Dans ce tome,
Chateaubriand évoque également la mort de deux de ses proches. Sa soeur bien aimée, qui va être enterrée dans une tombe commune car personne ne s'est occupée d'elle. Et une chère amie... on comprend qu'il s'agit de sa maitresse... qui va la rejoindre à Rome. Et dans ces moments,
Chateaubriand se donne le beau rôle.
Car lui, le si chrétien, oublie un des 10 commandements "Tu ne commettras pas d'adultère."... J'espère que sa femme a trouvé d'autres bras pour lui tenir compagnie. Sinon quel hypocrite.
Enfin il est question d'un génie et cela ne change pas le fait qu'il a écrit de magnifiques pages. Comme quoi la question de séparer l'homme de l'auteur se pose depuis bien longtemps.