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Mémoires d'outre-tombe - Livre de ... tome 2 sur 4

Jean-Claude Berchet (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253160809
798 pages
Le Livre de Poche (02/11/2001)
4.2/5   109 notes
Résumé :
Le temps du Consulat et de l’Empire qui couvre cette deuxième partie des Mémoires, Chateaubriand le définissait comme celui de sa carrière d’écrivain. Et ce sont en effet de belles années de fécondité littéraire, puisque alors s’écrivent Atala, le Génie du christianisme et Les Martyrs. Mais comme toujours s’entrecroisent l’histoire privée et l’histoire publique que les deuils ici réunissent : en 1803, la mort de Pauline de Beaumont à Rome dans les bras de l’écrivain... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un vrai roman la vie De Chateaubriand ! Comme beaucoup d'autres Français de son époque, à la différence près qu'il a connu une petite renommée littéraire avec le Génie du Christianisme. A la suite de ce succès, le premier consul Bonaparte essaye de l'enrôler à ses côtés en le nommant secrétaire de l'ambassadeur à Rome, comme un garant de sa bonne disposition pour l'Eglise. C'est à l'occasion de ce séjour à Rome qu'il raconte l'agonie de Mme de Beaumont, une jeune dame tuberculeuse qui a apparemment beaucoup comptée pour lui, puisqu'elle est venue passer ses derniers jours auprès de lui et mourir dans ses bras. Il s'arrête assez longuement sur cet évènement, tout comme sur la condamnation à mort du duc d'Enghien qui met fin à sa courte collaboration avec Bonaparte : Chateaubriand en tant que royaliste ne pouvait pas accepter ce qu'il jugeait comme une arrestation abusive et une condamnation arbitraire. Cette date du 21 mars 1804 marque une rupture dans son esprit, le début de la tyrannie de Bonaparte.
Mais si la vie De Chateaubriand est un roman, comment qualifier celle de Bonaparte ? Epique, bien sûr. Si je me souviens bien, Chateaubriand regrettait, dans le Génie du Christianisme, qu'il y ait peu de grandes épopées dans l'histoire récente ou de grands sujets qui permettraient d'égaler celles de l'antiquité. Il ne savait pas encore qu'il allait en vivre une fameuse. le problème c'est que Chateaubriand, tout en admirant Bonaparte - « Mon admiration pour Bonaparte a toujours été grande et sincère » écrivait-il -, détestait Napoléon. Il détestait l'homme qui avait mis fin à l'anarchie de la Terreur en instituant la tyrannie de l'Empire. Il fait une biographie noire de l'empereur, où il a rassemblé, je crois, tout ce qu'on a pu dire de mal sur lui : il le représente en jeune Corse davantage attaché à l'Italie, méprisant les Français, baragouinant à peine notre langue, avec la reproduction d'un document bourré de fautes d'orthographe, homme de main des terroristes, cruel, pilleur, cynique, et finalement despote ennemi de la liberté. Il cherche à casser le mythe et à contrecarrer la propagande officielle mise en place dès le règne de Napoléon ; il cite notamment les Bulletins de l'armée pour montrer toute leur désinformation. Il regrette que les souvenirs de son despotisme soient noyés par les jeunes générations dans la légende : « son histoire est finie et son épopée commence. »
De toute façon, Chateaubriand se montre critique avec tous les hommes d'Etat français, même avec les rois. Il est peu disert sur Louis XVI qu'il n'a rencontré qu'une fois sans même lui adresser la parole. Il a eu plus de relations avec Louis XVIII, mais on a l'impression en le lisant qu'il ne trouvait pas ces deux rois à la hauteur des évènements. Il faut comparer avec les éloges qu'il adresse aux autres chefs d'Etats étrangers : Fredéric Guillaume II, croisé sur les champs de bataille ; le tsar Alexandre, héros antagoniste de Napoléon, magnanime, équitable, humble et respectueux ; et surtout Washington qui reste pour lui le modèle du chef d'Etat.
Son positionnement politique me laisse toujours perplexe, j'ai l'impression qu'il était républicain par raison et royaliste par fidélité et qu'il mettait un point d'honneur à ne pas se renier ; il faut peut-être faire preuve d'un peu d'imagination pour le comprendre exactement, car aucune des institutions que nous connaissons n'était encore bien définie à l'époque, et pour lui la République était quasiment un synonyme de la Terreur. Il avait de toute façon un esprit de contradiction assez développé et détestait les carriéristes versatiles. Lui, au contraire, se faisait une gloire d'être toujours resté fidèle à la monarchie.
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Le second tome des Mémoires de Chateaubriand sont très différentes du précédent tome.

En effet dans le premier tome, il est question de la jeunesse De Chateaubriand et des origines de sa famille. La plume est nostalgique et belle.

Dans ce tome, il est surtout question de Napoléon. Chateaubriand a une attitude finalement assez ambiguë vis à vis de Napoléon. D'un coté, il l'exècre et le rend responsable d'une grande partie des maux de la France mais d'un autre coté, il ressent une certaine admiration et lui reconnait un certain génie.

D'ailleurs il se rend compte, lui même, de cette ambiguïté. Il a des mots pour expliquer l'admiration que certains peuvent avoir vis à vis des tyrans / dictateurs quelques décennies plus tard, lorsque les crimes les plus atroces ont été oubliés.

En évoquant certains champs de bataille, Chateaubriand pense que le summum de l'horreur a été atteinte... Il est mort bien avant les boucheries de la première, seconde guerre mondiale... Cela n'empêche que ses descriptions sont très "parlantes".

Dans ce tome, Chateaubriand évoque également la mort de deux de ses proches. Sa soeur bien aimée, qui va être enterrée dans une tombe commune car personne ne s'est occupée d'elle. Et une chère amie... on comprend qu'il s'agit de sa maitresse... qui va la rejoindre à Rome. Et dans ces moments, Chateaubriand se donne le beau rôle.

Car lui, le si chrétien, oublie un des 10 commandements "Tu ne commettras pas d'adultère."... J'espère que sa femme a trouvé d'autres bras pour lui tenir compagnie. Sinon quel hypocrite.

Enfin il est question d'un génie et cela ne change pas le fait qu'il a écrit de magnifiques pages. Comme quoi la question de séparer l'homme de l'auteur se pose depuis bien longtemps.




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Ce deuxième tome comprend les livres XIII à XXIV, une partie des Mémoires essentiellement consacrée à Bonaparte. Ayant une haute idée de sa personne, Chateaubriand dresse un parallèle entre celui qui fit trembler l'Europe entière au début du XIXe siècle et lui-même. Malgré les nombreux reproches que Chateaubriand adresse à Bonaparte, il ne peut cacher la fascination que le tyran exerça sur lui. Mais parler de Bonaparte permet indirectement de se mettre en scène soi-même. On sent bien que Chateaubriand cherche à prendre sa part de la gloire posthume de Bonaparte. Bien qu'il soit probablement sûr que ce dernier ne se soit jamais soucié de l'auteur du "Génie de Christianisme", à la lecture de ces pages, on pourrait croire l'inverse.
Si tout cela prête à rire, et malgré ses accents réactionnaires (Chateaubriand n'aura jamais digéré Voltaire !) ces Mémoires n'en gardent pas moins un caractère épique et magistral à travers la description des campagnes napoléoniennes, avec notamment des passages grandioses sur la retraite de Russie.
Comme quoi, il y a de tout dans Chateaubriand : on s'irrite, ensuite on rit un bon coup et quelques lignes plus loin on s'émerveille de cette si rare poésie.
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Presque sept années après avoir abandonnée la lecture du deuxième tome de ces Mémoires d'outre-tombe, j'ai enfin repris cet ouvrage en main, porté par la commémoration des 200 ans de la mort de Napoléon et par les nombreux documentaires télévisés qui ne manquent jamais d'envelopper ce genre d'événement.
Il y a 7 ans, Chateaubriand n'avait pas réussi à éveiller ma curiosité pour cet Empereur mal connu des français de ma génération et mal aimé en général par notre époque qui ne veut plus savoir que nos démocraties se sont construites sur des champs de bataille. Dans toute ma scolarité, poursuivie pourtant jusqu'à l'université, aucune mention du grand personnage. Dans ces conditions, difficile d'aborder les Mémoires sans avoir eu accès au préalable à certaines connaissances historiques de cette époque mouvementée post-revolutionnaire.
Mieux documenté depuis, notamment après la lecture il y a peu de temps du manuscrit retrouvé du Mémorial de Ste-Hélène de Las Cases, la reprise des Mémoires prend de nouvelles couleurs car les 4/5ème de ce tome concerne tout de même Bonaparte. Il reste cependant pour moi moins passionnant que le premier tome ancré sur la jeunesse de notre écrivain romantique. le style est sobre dans sa narration des faits passés mais Chateaubriand sait toujours placer ici ou là quelques envolées lyriques et méditations sur la mort, les petits ou grands personnages rencontrés durant sa vie ou encore sa religion chrétienne tant aimée.
Au final, s'armer de connaissances s'avère nécessaire avant d'aborder et de goûter ces Mémoires qui sont certainement d'autant moins lus aujourd'hui que la discipline historique est mise à mal à l'école : aimer l'histoire de notre pays est sans aucun doute une porte d'accès à cette oeuvre littéraire tout comme celle-ci pourrait en être une à la résurgence de l'amour de l'histoire de France dans un pays débordé par la mondialisation.
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J'ai trouvé la longue "digression" sur Napoléon des livres 19e à 24e très intéressante - ça m'a permis de me remettre en mémoire ce que je savais de cette période de l'Histoire et m'a permis d'approfondir ces connaissances par le regard d'un contemporain des faits, ce que je trouve toujours plus intéressant ou au moins enrichissant comme complément au récit d'historiens plus tardifs -, mais j'ai fini par m'en lasser à la moitié: son style d'écriture me semblait moins lyrique, plus "sec", je préfère de loin les passages où il parle de lui-même et réfléchit au temps qui passe, à la vanité des vies humaines si éphémères. Il parlait assez peu des femmes dans ce tome-ci, au contraire du premier tome où il le faisait davantage: j'ai trouvé cela dommage, car sa vision assez idéalisée de la femme m'intéressait beaucoup.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
[Extrait de son discours de réception à l’Académie française au fauteuil de Marie-Joseph Chénier]

Nous tous, qui vécûmes dans les troubles et les agitations, nous n'échapperons pas aux regards de l'histoire. Qui peut se flatter d'être trouvé sans tache, dans un temps de délire où personne n'avait l'usage entier de sa raison ? Soyons donc pleins d'indulgence pour les autres ; excusons ce que nous ne pouvons approuver. Telle est la faiblesse humaine, que le talent, le génie, la vertu même, peuvent quelquefois franchir les bornes du devoir. M. Chénier adora la liberté ; pourrait−on lui en faire un crime ? les chevaliers eux−mêmes, s'ils sortaient de leurs tombeaux, suivraient la lumière de notre siècle. On verrait se former cette illustre alliance entre l'honneur et la liberté, comme sous le règne des Valois les créneaux gothiques couronnaient avec une grâce infinie dans nos monuments les ordres empruntés des Grecs. La liberté n'est−elle pas le plus grand des biens et le premier des besoins de l'homme ? Elle enflamme le génie, elle élève le coeur, elle est nécessaire à l'ami des muses comme l'air qu'il respire. Les arts peuvent, jusqu'à un certain point vivre dans la dépendance, parce qu'ils se servent d'une langue à part qui n'est pas entendue de la foule ; mais les lettres, qui parlent une langue universelle, languissent et meurent dans les fers. Comment tracera−t−on des pages dignes de l'avenir, s'il faut s'interdire en écrivant, tout sentiment magnanime, toute pensée forte et grande ? La liberté est si naturellement l'amie des sciences et des lettres, qu'elle se réfugie auprès d'elles lorsqu'elle est bannie du milieu des peuples ; et c'est nous, messieurs, qu'elle charge d'écrire ses annales et de la venger de ses ennemis, de transmettre son nom et son culte à la dernière postérité. Pour qu'on ne se trompe pas dans l'interprétation de ma pensée, je déclare que je ne parle ici que de la liberté qui naît de l'ordre et enfante des lois, et non de cette liberté fille de la licence et mère de l'esclavage.
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Le 29 septembre, on touche aux fatales collines de la Moskowa : un cri de douleur et de surprise échappe à notre armée. De vastes boucheries se présentaient, étalant quarante mille cadavres diversement consommés. Des files de carcasses alignées semblaient garder encore la discipline militaire ; des squelettes détachés en avant, sur quelques mamelons écrêtés, indiquaient les commandants et dominaient la mêlée des morts. Partout armes rompues, tambours défoncés, lambeaux de cuirasses et d'uniformes, étendards déchirés, dispersés entre des troncs d'arbres coupés à quelques pieds du sol par les boulets : c’était la grande redoute de la Moskowa.
Au sein de la destruction immobile on apercevait une chose en mouvement : un soldat français privé des deux jambes se frayait un passage dans des cimetières qui semblaient avoir rejeté leurs entrailles au dehors. Le corps d'un cheval effondré par un obus avait servi de guérite à ce soldat : il y vécut en rongeant sa loge de chair ; les viandes putréfiées des morts à la portée de sa main lui tenaient lieu de charpie pour panser ses plaies et d'amadou pour emmailloter ses os. L'effrayant remords de la gloire se traînait vers Napoléon : Napoléon ne l'attendit pas.
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Tout est-il vide et absence dans la région des sépulcres ? N'y a-t-il rien dans ce rien ? N'est-il point d'existences de néant, des pensées de poussière ? Ces ossements n'ont-ils point des modes de vie qu'on ignore ? Qui sait les passions, les plaisirs, les embrassements de ces morts ? Les choses qu'ils ont rêvées, crues, attendues, sont-elles comme eux des idéalités, engouffrées pêle-mêle avec eux ? Songes, avenirs, joies, douleurs, libertés et esclavages, puissances et faiblesses, crimes et vertus, honneurs et infamies, richesses et misères, talents, génies, intelligences, gloires, illusions, amours, êtes−vous des perceptions d'un moment, perceptions passées avec les crânes détruits dans lesquels elles s'engendrèrent, avec le sein anéanti où jadis battit un cœur ? Dans votre éternel silence, ô tombeaux, si vous êtes des tombeaux, n'entend-on qu'un rire moqueur et éternel ? Ce rire est-il le Dieu, la seule réalité dérisoire, qui survivra à l'imposture de cet univers ? Fermons les yeux, remplissons l'abîme désespéré de la vie par ces grandes et mystérieuses paroles du martyr : "Je suis chrétien."
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Dans une lettre à M. Joubert, j'esquissais ainsi mon plan :
" Mon seul bonheur est d'attraper quelques heures pendant lesquelles je m'occupe d'un ouvrage qui peut seul apporter de l'adoucissement à mes peines : ce sont les Mémoires de ma vie. Rome y entrera ; ce n'est que comme cela que je puis désormais parler de Rome. Soyez tranquille ; ce ne seront point des confessions pénibles pour mes amis : si je suis quelque chose dans l'avenir, mes amis y auront un nom aussi beau que respectable. Je n'entretiendrai pas non plus la postérité du détail de mes faiblesses ; je ne dirai de moi que ce qui est convenable à ma dignité d'homme et, j'ose le dire, à l'élévation de mon coeur. Il ne faut présenter au monde que ce qui est beau ; ce n'est pas mentir à Dieu que de ne découvrir de sa vie que ce qui peut porter nos pareils à des sentiments nobles et généreux. Ce n'est pas, qu'au fond, j'ai rien à cacher ; je n'ai ni fait chasser une servante pour un ruban volé, ni abandonné mon ami mourant dans une rue, ni déshonoré la femme qui m'a recueilli, ni mis mes bâtards aux Enfants−Trouvés ; mais j'ai eu mes faiblesses, mes abattements de coeur ; un gémissement sur moi suffira pour faire comprendre au monde ces misères communes, faites pour être laissées derrière le voile. Que gagnerait la société à la reproduction de ces plaies que l'on retrouve partout ? on ne manque pas d'exemples, quand on veut triompher de la pauvre nature humaine. "
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Personne ne se crée comme moi une société réelle en évoquant des ombres ; c'est au point que la vie de mes souvenirs absorbe le sentiment de ma vie réelle. Des personnes mêmes dont je ne me suis jamais occupé, si elles meurent, envahissent ma mémoire : on dirait que nul ne peut devenir mon compagnon s'il n'a passé à travers la tombe, ce qui me porte à croire que je suis un mort. Où les autres trouvent une éternelle séparation, je trouve une réunion éternelle ; qu'un de mes amis s'en aille de la terre, c'est comme s'il venait demeurer à mes foyers ; il ne me quitte plus. A mesure que le monde présent se retire, le monde passé me revient. Si les générations actuelles dédaignent les générations vieillies, elles perdent les frais de leur mépris en ce qui me touche : je ne m'aperçois même pas de leur existence.
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Videos de François-René de Chateaubriand (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François-René de Chateaubriand
Conférence dans le cadre des Congrès scientifiques mondiaux TimeWorld : TimeWorld expose et anime la connaissance sous toutes ses formes, théorique, appliquée et prospective. TimeWorld propose un état de l'art sur une thématique majeure, avec une approche multiculturelle et interdisciplinaire. C'est l'opportunité de rencontres entre chercheurs, industriels, universitaires, artistes et grand public pour faire émerger des idées en science et construire de nouveaux projets. https://timeworldevent.com/fr/ ------------------------------------------------------------------------ Maxime Abolgassemi enseigne la littérature et la culture générale en classes préparatoires au lycée Chateaubriand de Rennes. Docteur en lettres (université Paris-Sorbonne) et agrégé de lettres modernes, il est aussi titulaire d'une maîtrise de physique théorique (université Pierre-et-Marie-Curie). Ses travaux portent sur le « hasard objectif » des Surréalistes, la notion de contrefiction qu'il a introduite, et la transparence démocratique (à laquelle il consacre un ouvrage à paraître). En 2017, il publie Nuit persane, un premier roman qui plonge le lecteur à Téhéran dans les dernières années qui précédèrent la Révolution iranienne.
Conférence : Quelle énergie pour sauver la démocratie ? Le 18 novembre 2023 au Cnam à Paris lors du congrès mondial TimeWorld Energie.
La démocratie moderne née avec la Révolution française au XVIIIe siècle fut une période de turbulence, dont les acteurs eurent conscience d'un débordement d'énergie : chaotique, violente mais aussi utopique et pleine d'inventions. L'époque des Lumières qui a précédé fut d'ailleurs fascinée par cette question théorique de l'énergie, et l'a diffusée par la Littérature. Or nous voyons en ce moment les sociétés démocratiques attaquées et menacées de paralysie (sentiment d'une impuissance des gouvernements, fracturation des populations antagonistes), ce qui pose la grave question de savoir si ce régime politique, précieux et fragile, peut être sauvé par cette énergie que cet idéal paraissait produire depuis l'origine. Mais il ne faudra pas oublier combien l'énergie est ambivalente…
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