Le coma des mortels

Eh bien le moins qu'on puisse dire, c'est que Maxime Chattam est sorti de sa "zone de confort". Dans "Le coma des mortels", il n'y a pas vraiment d'intrigue, pas d'enquêtes & pas de détails glauques & sordides tout du long... Mais tout simplement Pierre, un homme qui se qualifie lui-même de "nouveau-né". En d'autres termes : il a tout laissé, sa famille, ses amis, son passé, pour se construire un nouveau lui tout neuf. Mais à quel prix ?

Déjà, passez votre chemin si vous voulez lire un bon thriller sanguinolent :
Dans ce récit qui commence par la fin, il nous narre d'abord la mort de Constance, répandue sur ses murs. (Bon ok, dis comme ça, il y a effectivement un peu de sang & de viscères...) Puis il nous entraîne dans son passé parce que Constance n'est pas la première perte autour de lui. Il faut remonter le temps pour comprendre. Alors, Pierre est-il un assassin ? Est-il tout simplement maudit ?
Maxime Chattam met en scène des personnages loufoques, décalés (j'ai personnellement a-do-ré sa relation avec Ophélie) dans un style d'écriture qui ne ressemble pas vraiment à celui de ses autres romans... mais qui lui va tellement bien! C'est drôle, les mots sont percutants, fouillent l'âme comme jamais, amènent ainsi des réflexions sur notre but sur Terre, la dépression, l'amour, le côté animal qui sommeil en chacun, bref, je suis conquise.