En me laissant capturer par la pathologie de cet homme, j'ai déclaré la guerre à la femme que j'étais, aujourd'hui j'ai une certitude : j'aurais dû choisir l'amour de soi, pas la guerre.
On ne choisit pas de vivre sous emprise, on s'y engouffre insidieusement.
Je lui ai offert le double de mes clés pour vivre un grand bonheur et le malheur, mais j'invitais chez moi le pire et le malheur.
𝑺𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒗𝒆𝒓𝒔𝒊𝒕𝒆́ 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒖𝒏 𝒗𝒊𝒓𝒖𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒏𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒆𝒏𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔, 𝒎𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒓𝒖𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒂̀ 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕 𝒇𝒆𝒖. 𝑨𝒊𝒎𝒆𝒓 𝒆𝒕 𝒅𝒆́𝒕𝒓𝒖𝒊𝒓𝒆 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒚𝒏𝒐𝒏𝒚𝒎𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒖𝒊, 𝒔𝒆 𝒔𝒖𝒑𝒆𝒓𝒑𝒐𝒔𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕, 𝒔’𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕, 𝒊𝒍 𝒂𝒊𝒎𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆́𝒕𝒓𝒖𝒊𝒓𝒆, 𝒊𝒍 𝒂𝒊𝒎𝒂𝒊𝒕 𝒎𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒓𝒖𝒊𝒓𝒆. 𝑰𝒍 𝒅𝒆́𝒕𝒓𝒖𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒆 𝒒𝒖’𝒊𝒍 𝒂𝒊𝒎𝒂𝒊𝒕. 𝑵’𝒂𝒚𝒂𝒏𝒕 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆́ 𝒂𝒖𝒄𝒖𝒏 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒅𝒆 𝒎𝒆 𝒅𝒆́𝒇𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆, 𝒋𝒆 𝒎𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒖𝒍𝒆𝒓, 𝒔𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒓.
Je devais tout lui dire, tout partager de mes émotions, sentiments et pensées, je me suis ouverte très vite, on passait des nuits à discuter.