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Citations sur Des vies et des poussières (7)

Les larmes qui coulent sont amères, mais plus amères encore celles qui ne coulent pas.
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Le mensonge, c’est comme la cigarette, le café, l’alcool, le sexe ou la drogue. Quand on y a pris goût, on ne peut plus s’en passer.
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Mise en bière, veillée funèbre, habits noirs, mines grises, sermon dithyrambique. Un cimetière de banlieue en automne. Le ciel pleurniche, tandis que Valentin l’ectoplasme, léger comme une plume, vole, danse, rit au-dessus de l’assistance endeuillée en chantant : « Liberté, liberté chérie ! »
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Quelques mois plus tard, je fus appelé par le ministère des Armées à faire mes trois jours pour mieux évaluer mon aptitude à la chose militaire. Quelle guigne ! Je venais à peine d’en terminer avec les obligations scolaires et voilà qu’on voulait me contraindre à végéter plusieurs mois dans des casernes au fin fond des provinces glaciales l’hiver et pluvieuses le reste de l’année. Se lever aux aurores, défiler en rang d’oignons, crapahuter dans la boue et la poussière, porter les armes, se coucher à l’heure des poules dans des dortoirs nauséabonds. Seules distractions : fumer des cigarettes bas de gamme, boire de la piquette et, après avoir avalé un repas sans goût, se taper un film des Charlots à la cantine sur un drap tendu en guise d’écran. Attendre une permission pour retrouver les plaisirs du monde extérieur et, comme un prisonnier en semi-liberté revenir encore plus déprimé.
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- T’as remarqué l’abbé Maringot, comme il adore tripoter les petits. Quel enc… celui-là ! Faudrait l’balancer à la flicaille, qu’ils le mettent au gnouf. Mais si j’en parle à mes vieux, ils me talochent direct. Des vrais fins de race ces deux-là, avec leur tennis au Racing Club, leurs tableaux de maître, leurs soirées à l’opéra, leurs galas de charité, leur chauffeur albanais et leur bonne portugaise, ils me dégoûtent, quelle honte ! Quant à ma sœur, cette pute, l’autre nuit, elle m’a surpris avec un journal de femmes à poil dans mon lit et depuis elle me fait du chantage, quelle salope ! Ah si j’avais des couilles, je l’aurais butée depuis belle lurette. Mais ça doit être les liens du sang, j’y arrive pas. Faut dire qu’elle est large comme un sumo, la pouffiasse. Mais j’ai pas dit mon dernier mot. Un jour, je serai plus costaud qu’elle et alors là ! Badaboum !, ça va chauffer pour son matricule à la grosse.
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On ne peut pas peindre du blanc sur du blanc, du noir sur du noir. Chacun a besoin de l'autre pour se révéler.
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Quand quelqu'un disparaît, ne devrait-on pas plutôt s'en réjouir, être jaloux presque ? "J'aurais jamais cru qu'il mourait avant moi celui-là, il y en a qui ont un de ces bols, vraiment pas de justice." Ne devrait-on pas plutôt plaindre ceux qui restent, qui dès l'enterrement terminé ont retrouver leurs vies imparfaites : travailler comme des ânes, courir après l'argent, affronter les luttes de pouvoir, la jalousie, les disputes, les séparations, risquer d'en tomber malades et, pire que tout... en guérir ? Vieillir, quelle horreur;
p.220
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