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Critique de Manetheren


Le visage de la beauté de François Cheng m'a été inaccessible. Autant, la beauté philosophique, la beauté intellectuelle, le beau geste, la beauté profonde et la beauté superficielle, la beauté physique, je peux les ressentir ou les vivre. Par contre, la beauté religieuse, transcendantale de l'académicien, m'a vite refroidi. Alors en effet, avec un texte prononcé au Collège des Bernardins, j'aurai dû m'attendre à une approche assez spirituelle.

Au début de la lecture, ces notions d'unicité, de bonté et de sens me paraissaient juste et délivrer une vision romantique de la beauté. Mais j'ai vite pris du recul quand l'auteur a opté pour une vision très clairement religieuse, chrétienne, de la beauté à travers l'évocation de saints, l'émergence de notions de transcendance, de Transfiguration ou encore d'une beauté par le fait d'un destin. Je ne critique pas le propos ou la vision de l'auteur, qui a droit à ses convictions, sa foi et cela est respectable. Pour autant, je ne la partage pas. Ce qui n'empêche pas d'apprécier la belle plume de François Cheng.

Je souhaitais vivre une lecture contemplative sur la beauté, je me retrouve à m'éloigner un peu de ce texte. Je suis peut-être un peu obtus, avec un scope obscurci et étroit, mais la beauté ordinaire me touche davantage que cette beauté mystérieuse et spirituelle qui surgit d'Oeil ouvert et coeur battant.
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