[…] parce que même la tristesse a besoin de compagnie, parfois.
Parfois, dans la vie, on a besoin d’être poussé pour se rappeler qu’on peut encore avancer.
Que la maison soit grande ou petite, chaude ou froide, richement meublée ou non, lorsque la solitude s’y installe, on est toujours aussi triste.
Tu m’as pris mon bonheur, alors j’ai pris le tient
Quand je pense à l'amour, je pense à toi
Pourtant papa et maman m'avaient dit que c'était bien d'être bizarre. Si une personne était bizarre, cela voulait dire qu'elle avait de la saveur, et je voulais pas d'une vie insipide.
Spontanément, je le pris dans mes bras et le serrai contre moi. J'avais besoin de le sentir contre moi, de me rappeler que ce moment était réel, que nous étions réels. Je savais ce qui inquiétait Yoana, et je l'aimais pour cela, mais Jax était celui qui m'étais destiné. Il n'était pas le méchant de mon conte de fées, il était le héros brisé, il n'était pas là pour me sauver mais pour se sauver lui même, et c'était ce qu'il faisait. Jour après jour, il faisait de son mieux pour devenir meilleur, ce qui était une source d'inspiration pour moi et me donnait envie d'en faire autant pour moi-même.
Il était le calme au centre de ma tempête.
- Tu es ma meilleure amie, chuchotai-je.
S'il y a une chose que je savais au sujet des gens gentils, c'était que le reste du monde ne pouvait s'empêcher de leur faire du mal. C'était comme si la gentillesse était une maladie et que tout le monde était déterminé à rouer de coups quiconque en montrait les symptômes. [...] Et si j'avais une chose, c'était qu'il n'y avait pas de place en ce monde pour les gentils. Ce monde avait été conçu pour les détruire, au contraire.