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Critique de dconstanciel


Comment comprendre cette étrange allégorie ? Un roi de hasard se pique de redonner des couleurs et du panache aux quartiers de Londres. La plaisanterie tourne au conflit, rappelant celui décrit par Swift entre gros-boutiens et petits-boutiens, mais s'achève comme un drame de Shakespeare. Comédie et drame seraient intimement liés au destin humain, dans un éternel recommencement. " (...) la nature nous donne une jeunesse perpétuelle. Nul amoureux ne pense qu'avant lui il y ait eu des amoureux. Nulle mère ne pense qu'il y ait d'autres enfants que le sien. Et le peuple qui se bat pour sa patrie ne se préoccupe en rien du fardeau des empires disparus (...) il a plu à Dieu d'isoler à tel point l'âme individuelle qu'elle ne peut rien apprendre des autres que par ouï-dire, et à chacun la bonté et le bonheur se révèlent avec la jeunesse et la violence de l'éclair, aussi subits, aussi purs. La malédiction qui condamne tous les systèmes des hommes à l'insuccès ne les affecte pas plus que les vers de la tombe inéluctable n'affligent l'enfant qui joue dans la prairie". Vastes sentences finales, pour le meilleur et pour le pire, mais le récit lui-même ne comporte aucun personnage féminin, pas la moindre bluette, juste une histoire d'hommes virant du ridicule au tragique. C'est bien fait pour attrister, pas vraiment pour rire...
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