Une analyse de la communication telle que nous la vivons en ce temps de crise, où le format (encore plus que la forme) est plus important que le fond. Dans les "éditions spéciales" quotidiennes de nos journaux télévisés, la parole des scientifiques est inaudible car elle est toujours réduite ou coupée par les journalistes ou autres communicants.
D'après Jean-Yves Chevallier, ce primat de la communication sur la science se retrouve aussi dans la formation des élites qui gouvernent notre pays. Pour ces élites, la "petite phrase" est souvent préférée à une expression plus structurée. Si on veut redonner une valeur à l'action politique, il faut "faire pencher un peu la balance du côté de la connaissance aux dépens de la communication." Et dans notre vie quotidienne, peut-être éteindre la télé et prendre un bon livre !
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