AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur A quoi sert notre cerveau ? (3)

Cerveau bilingue
On croyait jusqu'à il y a peu que les différentes langues maîtrisées par un polyglotte étaient traitées par des régions différentes du cerveau. Il semble que cette idée soit fausse, ou plutôt trop imprécise.
Toutes les langues font, en effet, appel à des régions communes. Cependant, chaque langue particulière fait aussi appel à de nouvelles régions qui lui sont propres. Et ces régions sont d'autant plus étendues que la langue est mal maîtrisée.
On retrouve ainsi dans le cerveau la concrétisation du besoin de se concentrer pour parler une langue que l'on connaît mal, et la fatigue qui accompagne le fait de la parler pendant une longue durée.
Commenter  J’apprécie          60
En vérité, il faut bien reconnaître que presque aucun médicament ne peut aujourd'hui prétendre vaincre une maladie du cerveau en agissant sur ses causes. Les antibiotiques tuent les bactéries responsables d'infections ; la plupart des médicaments contre le cancer ciblent les tumeurs ; mais pour le cerveau les médicaments agissent surtout sur les conséquences des maladies et non sur leurs causes : des neuroleptiques contre les hallucinations, des anticonvulsivants contre les crises d'épilepsie, un mime de la dopamine (la dopamine est un neurotransmetteur dont le manque explique la maladie de Parkinson) contre les tremblements dans la maladie de Parkinson...
Toutes proportions gardées, les neurologues sont aujourd'hui un peu comme ces médecins du XIXème siècle qui n'avaient à leur disposition que des médicaments contre la fièvre pour lutter contre les maladies infectieuses : ils soulagent, mais ne guérissent pas, faute de pouvoir s'attaquer à la cause de la maladie.

à retenir

Il n'existe à ce jour aucun médicament empêchant la mort neuronale.
Commenter  J’apprécie          30
Pourquoi certaines personnes disent-elles entendre des couleurs ?
Ces personnes sont douées de synesthésie, du grec syn (ensemble) et aisthänesthai (percevoir) : elles perçoivent des images colorées à l'écoute des sons. Ces associations, constantes chez une même personne, sont étonamment précises. Mais d'autres associations entre sens peuvent exister : les nombres peuvent évoquer des personnes, les odeurs des images, ou les goûts des sons. La synesthésie impliquant des formes et couleurs est assez répandue (de personne sur vingt à une sur mille, selon les études) alors que la synesthésie impliquant des goûts et odeurs est plus rare. Les synesthètes rapportent souvent qu'ils ne savaient pas que leur synesthésie était inhabituelle jusqu'à ce qu'ils réalisent que la plupart des gens n'expérimentaient pas les mêmes sensations qu'eux : c'est ce qui explique la difficulté à connaître le nombre exact de synesthètes.
L'imagerie cérébrale suggère que la synesthésie s'explique par l'existence de connexions anormales entre les régions du cerveau impliquées dans la perception des sons et des couleurs.
Commenter  J’apprécie          30




    Lecteurs (3) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

    Présent - 1ère personne du pluriel :

    Nous savons.
    Nous savonnons (surtout à Marseille).

    10 questions
    414 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

    {* *}