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Critique de Ziliz


Que s'est-il passé cette nuit d'octobre 1976 à Paris ? Une femme est décédée, mais comment ?
Atteint d'une maladie qui le condamne à brève échéance, Joshua Fleischer fait appel à James Cobb, psychologue spécialisé dans l'hypnose, pour reconstituer les faits quarante ans plus tard.

Après un premier tiers passionnant, nourri d'échanges entre Joshua et James, l'intrigue s'alourdit avec des digressions autour du psy, et rebondit en prenant des directions tortueuses autour de l'histoire de Fleischer.

On pense à Hitchcock, Agatha Christie, Boileau-Narcejac - leurs styles, ficelles, excès ont hélas vieilli, ou plutôt, ils ont été beaucoup trop réutilisés ces dernières années pour séduire encore les amateurs de polars actuels et les surprendre.

Dommage que l'auteur soit parti dans un tel imbroglio. Même si on ne perd pas vraiment le fil, on se demande où va s'arrêter la surenchère dans les témoignages divers et les rebondissements.

Quoi qu'il en soit, j'ai apprécié les réflexions sur la mémoire : comment fonctionne notre mémoire, et la façon dont on perçoit des faits, des individus et dont on façonne l'histoire - ce qu'on en perçoit, retient, comment on reconstruit nos souvenirs.
De quoi méditer également sur nos petits arrangement avec la 'réalité' :
« [Il] avait opté pour la fuite afin d'assurer sa survie, parce qu'il ne savait pas encore que survivre et vivre sont deux choses différentes et qu'il n'existe pas de murs assez épais ni de serrures assez solides pour se protéger de sa propre conscience. »
Le fameux "responsable mais pas coupable" ?

Un thriller psychologique qui m'a captivée au début, puis s'est éparpillé ou enlisé. Mais j'ai tenu bon, car je voulais savoir si mes soupçons étaient fondés - seulement en partie.
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