C'est en voulant retrouver l'ambiance du film, avec
Peter Ustinov dans le rôle d'Hercule Poirot, que je me suis remise à la lecture de
Mort sur le Nil.
J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver tous les personnages énigmatiques liés à l'enquête, portant chacun un secret ou une facette de leur vie qu'ils souhaitent garder méconnue.
Et Hercule Poirot, fidèle à lui-même. Beaucoup moins maniéré que dans les autres enquêtes, mais toujours aussi prétentieux. Et plus humain aussi, dans celui-ci.
Par contre, ce qui m'a manqué, ce sont les images des pyramides et surtout la présence du soleil accablant d'Egypte, d'une chaleur écrasante et d'une atmosphère étouffante ressenties sur le bateau ou lors des visites à terre.
Je ne l'ai pas ressentie dans le livre pour la bonne raison que cela n'est pas décrit.
A mon sens, cet aspect est volontairement écarté. Pourquoi ? Peut-être Est-ce une question de culture. L'Anglais du 19è siècle qui avait l'habitude du climat de ses colonies orientales restait, malgré tout et en toute occasion, empreint d'une correction vestimentaire, d'une pudeur et du désir de ne dévoiler aucun sentiment de malaise. Et donc, la chaleur et ses inconvénients n'étaient pas importants.
Mis à part ce petit ressenti tout à fait personnel,
Mort sur le Nil reste pour moi un incontournable d'
Agatha Christie.
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