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Critique de Hunkydorus
Deuxième Hercule Poirot, et une semi-déception. le début est extrêmement long tout comme l'intrigue qui ne commence réellement qu'à la moitié du livre, au moment de l'assassinat.
La plus grande faiblesse du livre toutefois reste ses personnages. Un passage m'a réellement embêté : sur plusieurs chapitres de deux ou trois pages, Agatha Christie les introduit tous d'un coup, sans description, précision sur leur caractère ou autre. le lecteur se retrouve donc avec un fourbis de personnages, où plusieurs se ressemblent (les avocats/gérants de la fortune de Linet, les différents jeunes filles...). Rien de bien compliqué certes, mais ça m'a gêné dans ma lecture, étant bien incapable de replacer les personnages. On vient bien entendu pour l'enquête, mais je n'aurai pas craché sur un petit peu de caractérisation de chacun, ne serait-ce que physiquement, pour mieux s'y retrouver. Petite mention spéciale pour certains un peu grossiers comme la vieille américaine grincheuse ou la romancière alcoolique.
J'ai en revanche repris plaisir à lire le dernier tiers du livre, où les choses s'accélèrent. le twist n'est pas incroyable, mais plausible, bien tourné, et suit une logique imparable jusqu'à la dernière page. J'ai beaucoup aimé notamment la relation entre Poirot et Jacqueline de Belfort qui jusqu'à la fin est intéressante.
Un Poirot pas désagréable à lire, mais étonnamment un peu moins mémorable que ABC contre Poirot, qui moins exotique pourtant, m'a plus accroché.
La plus grande faiblesse du livre toutefois reste ses personnages. Un passage m'a réellement embêté : sur plusieurs chapitres de deux ou trois pages, Agatha Christie les introduit tous d'un coup, sans description, précision sur leur caractère ou autre. le lecteur se retrouve donc avec un fourbis de personnages, où plusieurs se ressemblent (les avocats/gérants de la fortune de Linet, les différents jeunes filles...). Rien de bien compliqué certes, mais ça m'a gêné dans ma lecture, étant bien incapable de replacer les personnages. On vient bien entendu pour l'enquête, mais je n'aurai pas craché sur un petit peu de caractérisation de chacun, ne serait-ce que physiquement, pour mieux s'y retrouver. Petite mention spéciale pour certains un peu grossiers comme la vieille américaine grincheuse ou la romancière alcoolique.
J'ai en revanche repris plaisir à lire le dernier tiers du livre, où les choses s'accélèrent. le twist n'est pas incroyable, mais plausible, bien tourné, et suit une logique imparable jusqu'à la dernière page. J'ai beaucoup aimé notamment la relation entre Poirot et Jacqueline de Belfort qui jusqu'à la fin est intéressante.
Un Poirot pas désagréable à lire, mais étonnamment un peu moins mémorable que ABC contre Poirot, qui moins exotique pourtant, m'a plus accroché.
