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Critique de gill
C'est ainsi qu'est née la légende.
Et c'est ainsi que fut racontée "La croisière des oubliés" ...
Puis vint le "Le vaisseau de pierre" et "La ville qui n'existait pas" ...
Même s'ils peuvent être lus indépendamment les uns des autres, ces trois albums sont indissociables.
Ils sont traversés par un homme, fiché par les renseignements généraux sous le matricule 50/22B.
Guesdin ? Guidoni ? Baltinski ?
Peu importe son vrai nom.
Mais, deux individus ont prétendu évoquer trois de ses hypothétiques aventures.
Enki Bilal, dans ses "petits dessins" ...
Et Pierre Christin qui assure connaître ses sombres intrigues ...
Parue en 1975, 1976 et 1977 dans le journal "Pilote", cette trilogie est un mélange contestataire de fantastique et de science-fiction.
C'est une savante alchimie de bande-dessinée, à la fois imaginaire et réaliste.
Le dessin est superbe.
Le récit est tiré au cordeau, rapide et efficace.
"Le vaisseau de pierre" est souvent considéré comme la pierre angulaire de cette trilogie.
Certainement est-ce le plus réussi des trois opus.
Il a inspiré, en 1976, Anne Vanderlove pour son quatrième album studio, "La sirène", dont la magnifique pochette est signée par Bilal.
Il a inspiré, en 1988, un opéra-rock au célèbre groupe breton "Tri-Yann", dont Gilles Servat a écrit en breton quatre des vingt et une chansons.
L'imaginaire breton s'était alors emparé des "Légendes d'aujourd'hui".
Pourtant, ce serait le réduire que de trop régionaliser ce récit.
L'association des deux talents d'Enki Bilal et de Pierre Christin est plus que cela.
Il représente la science-fiction française engagée des années 70 dans ce qu'elle est de meilleur.
Au final, réunir ces trois albums était évident, voire même indipensable.
"Légendes d'aujourd'hui", sans pouvoir se découper, est aujourd'hui devenu un des classiques incontournable de la bande-dessinée et de la science-fiction.
C'est un travail abouti et talentueux.
C'est le dessin de l'un au service du texte de l'autre.
C'est ainsi qu'est née la légende ...
Et c'est ainsi que fut racontée "La croisière des oubliés" ...
Puis vint le "Le vaisseau de pierre" et "La ville qui n'existait pas" ...
Même s'ils peuvent être lus indépendamment les uns des autres, ces trois albums sont indissociables.
Ils sont traversés par un homme, fiché par les renseignements généraux sous le matricule 50/22B.
Guesdin ? Guidoni ? Baltinski ?
Peu importe son vrai nom.
Mais, deux individus ont prétendu évoquer trois de ses hypothétiques aventures.
Enki Bilal, dans ses "petits dessins" ...
Et Pierre Christin qui assure connaître ses sombres intrigues ...
Parue en 1975, 1976 et 1977 dans le journal "Pilote", cette trilogie est un mélange contestataire de fantastique et de science-fiction.
C'est une savante alchimie de bande-dessinée, à la fois imaginaire et réaliste.
Le dessin est superbe.
Le récit est tiré au cordeau, rapide et efficace.
"Le vaisseau de pierre" est souvent considéré comme la pierre angulaire de cette trilogie.
Certainement est-ce le plus réussi des trois opus.
Il a inspiré, en 1976, Anne Vanderlove pour son quatrième album studio, "La sirène", dont la magnifique pochette est signée par Bilal.
Il a inspiré, en 1988, un opéra-rock au célèbre groupe breton "Tri-Yann", dont Gilles Servat a écrit en breton quatre des vingt et une chansons.
L'imaginaire breton s'était alors emparé des "Légendes d'aujourd'hui".
Pourtant, ce serait le réduire que de trop régionaliser ce récit.
L'association des deux talents d'Enki Bilal et de Pierre Christin est plus que cela.
Il représente la science-fiction française engagée des années 70 dans ce qu'elle est de meilleur.
Au final, réunir ces trois albums était évident, voire même indipensable.
"Légendes d'aujourd'hui", sans pouvoir se découper, est aujourd'hui devenu un des classiques incontournable de la bande-dessinée et de la science-fiction.
C'est un travail abouti et talentueux.
C'est le dessin de l'un au service du texte de l'autre.
C'est ainsi qu'est née la légende ...
