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Critique de Imelda75


Tout de suite les grands mots ! On ne convoque par Orphée comme ça d'un coup de baguette, on n'y accole pas une épithète qui en jette, sans avoir réfléchi. Oui. Mais Orphée, c'est celui qui de sa lyre pleure Eurydice et fonde par là même la poésie, c'est celui que les Muses ont enterré (je vous assure, j'ai lu ça quelque part), celui qui crée le lyrisme : lyre/lyrisme, il y a comme un rapport. le lyrisme évoque en poésie des sujets spirituels ou existentiels. Quand à l'homme mystique, c'est celui qui a une foi religieuse intuitive.

Le charmant Claudel (oui je sais il a laissé tomber sa soeur Camille en hôpital psychiatrique, ne me le rappelez pas à chaque fois), diplomate en Europe et en Asie au moment où il écrit les Cinq grandes odes, entre 1900 et 1910, incarne absolument cette intuition spirituelle. Celle-ci s'exprime grâce à son verset, une forme de vers libre inspiré du verset biblique, dont le blanc à la fin de chacun dessine un souffle. Ce verset acquiert sa propre logique, sa musique interne alors que chaque mot surprend, frappe et vole.

Suite de la critique sur le blog :
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