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Critique de Chiwi


Après avoir vu de nombreuses fois dans des brocantes ou chez Emmaüs des romans de Clavel, je m'étais dit que Clavel devait être une sorte d'incontournable. Alors j'en avais acheté un. Après quelques années dans ma PAL je l'ai enfin lu. Bon avant de l'acheter j'aurais mieux fait de me rendre compte que La lumière du lac faisait partie d'une série, le deuxième tome en fait. Même si on peut prendre l'histoire en cours de route, on sent qu'il manque quelque chose. Il faut construire l'histoire et la personnalité des personnages avec ce que l'on a. le style simple et l'écriture fluide de Clavel permettent de ne pas perdre trop de temps pour se mettre en train.

Les personnages de Clavel ne sont pas par eux-mêmes attachants, j'ai trouvé que certains rentraient assez facilement dans des clichés. Ce sont les situations auxquelles ils sont confrontés qui leur permettent de prendre de la consistance. Car les situations ne sont pas faciles et feraient abdiquer de nombreuses personnes : accident de chariot en plein désert neigeux; hostilité des populations des villages; mise en quarantaine; mutinerie de certains membres du groupe; la guerre et la pratique de la terre brûlée.

Alors que je pensais que le récit serait un récit historique, avec les descriptions de la vie des petites gens sous Richelieu (cela a été le cas au début) le récit a dévié avec l'apparition du médecin Blondel, homme qui a échappé à des massacres perpétrés par des mercenaires et qui se sent investi mission quasi-divine : sauver tous les enfants orphelins à la suite de la guerre. Son magnétisme, sa facilité à embobiner les gens m'ont un peu déplu. Même si son intention était tout à fait louable je l'ai trouvé trop illuminé à mon goût.

Je ne vais pas dire que j'ai passé un mauvais moment à la lecture de ce roman, au contraire l'écriture de Clavel est agréable à lire. Mais dans l'ensemble cela m'a fait penser à Fortune de France de Robert Merle, la recherche linguistique en moins.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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