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Critique de Natiouschka
"Comme souvent de nos jours, tout avait commencé sur Facebook". C'est en effet au détour d'une conversation sur ce réseau social que le narrateur se voit invité par son amie Augusta à venir à New-York pour un "voyage à dessein": prendre son ex-petit ami Dragan en filature, afin de découvrir les mystères de son passé.
J'ai trouvé le roman moderne, notamment la reproduction des échanges par messagerie ou le fait que le narrateur utilise son téléphone comme outil du parfait apprenti espion, par exemple. Les inserts photographiques sont également intéressants, même s'ils sont mal utilisés. Toutes ces bonnes idées ne suffisent cependant pas à transformer le récit en véritable enquête palpitante: la première moitié du récit consiste en effet en un portrait de Dragan, selon les souvenirs d'Augusta. C'est très long, pas très dynamique, et accompagné d'un grand nombre de mots désuets qui donnent l'impression d'avoir été insérés par l'auteur uniquement pour montrer l'étendue de son vocabulaire.
Quant à la deuxième partie, sur la filature en tant que telle, elle ne nous apprend finalement pas grand chose sur le passé du mystérieux personnage: il aurait été intéressant d'approfondir la question de la vie sous le régime de Ceausescu, plutôt que de rester tant en surface.
J'ai trouvé le roman moderne, notamment la reproduction des échanges par messagerie ou le fait que le narrateur utilise son téléphone comme outil du parfait apprenti espion, par exemple. Les inserts photographiques sont également intéressants, même s'ils sont mal utilisés. Toutes ces bonnes idées ne suffisent cependant pas à transformer le récit en véritable enquête palpitante: la première moitié du récit consiste en effet en un portrait de Dragan, selon les souvenirs d'Augusta. C'est très long, pas très dynamique, et accompagné d'un grand nombre de mots désuets qui donnent l'impression d'avoir été insérés par l'auteur uniquement pour montrer l'étendue de son vocabulaire.
Quant à la deuxième partie, sur la filature en tant que telle, elle ne nous apprend finalement pas grand chose sur le passé du mystérieux personnage: il aurait été intéressant d'approfondir la question de la vie sous le régime de Ceausescu, plutôt que de rester tant en surface.
