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Critique de Bazart


ATtardons plus longuement sur nouveau cru 2017 de la cuvée Coben –qui nous donne parfois de ces nouvelles deux fois par an car il faut reconnaitre que Double Piège, qui, après deux trois romans précédents un peu paresseux et prévisibles, est une indéniable réussite et un polar particulièrement efficace et terriblement bien ficelé.

Alors qu'elle vient de perdre sa soeur, assassinée quatre mois auparavant, Maya Meyer doit désormais enterrer son mari, victime, en sa présence, d'une agression mortelle survenue en plein Central Park.

Sur les conseils d'une amie ( mais peut on faire confiance à une amie dans un livre de Coben ? ;o), Maya a installé une caméra de vidéo-surveillance pour vérifier les faits et gestes de la nounou de sa fille de deux ans, et c'est là qu'à sa grande stupeur, elle croit reconnaître son défunt-mari sur l'un des enregistrements.

Mort ou vivant, Joe était-il bien l'homme que Maya pensait connaître ? La frontière entre vérité et illusions n'aura jamais semblé si floue. La jeune veuve plonge dans les zones d'ombre du passé… et forcément cette (en)quête se fera à ses risques et périls.

On le voit avec ces quelques lignes de présentation : Harlan Coben conserve les ingrédients habituels qui ont largement contribué à son immense succès : une disparition brutale d'un être aimé et un héros-héroïne- en plein doute et qui va peu à peu apprendre des secrets et des révélations sur son conjoint avant de s'apercevoir que l'on ne connait jamais vraiment ceux qui partageant sa vie.

Sur cette trame bien connue des admirateurs de l'auteur, Coben va doser savamment quelques coups de théâtre prompts à ne jamais relâcher l'attention du lecteur, comme dans tout digne page turner digne de ce nom.

En prenant comme personnage central une ex militaire, qui a quelques morts tués au front sur la conscience, le maitre de nos nuits blanches aborde le thème du stress post traumatique pour les soldats mais plus dans l'optique de servir le rythme et les péripéties que sous un angle de témoignage ou dénonciateur

Par ailleurs, le livre accorde aussi une bonne partie aux lanceurs d'alerte à la Snowden, toujours dans la tradition des romans de Coben, qui depuis maintenant 15 ans, ont toujours utilisé les nouvelles technologies et ses dérivatifs comme toile de fond.

Tous ces ingrédients mis bout à bout pourrait sembler indigeste or, il n'en est rien, tant "Double piège "s'avère être prenant et maitrisé de bout en bout, et surtout sait ménager un dénouement vraiment inattendu que mêmes les inconditionnels des romans de Coben n'aurait pu deviner.

Un dénouement que je ne dévoilerai évidemment pas, car Harlan lors de notre rencontre a été très clair la dessus : ce qu'il aime avant tout, c'est de surprendre le lecteur, et pour cela, autant en savoir le moins possible et se plonger avec grand plaisir dans cet excellent "Double Piège"..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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