AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Tandarica


À l'inconnu qui m'a fait gagner ce livre, aux éditions Belfond et à babelio, un grand merci ! C'est le genre de littérature que je fréquente très peu, mais c'est un bilan de lecture positif, voire très positif. Un auteur inconnu pour moi, que je découvre avec plaisir.

J'ai passé un bon week-end de lecture avec ce livre de 429 pages, agréable à manier. Papier pas trop épais pour ne pas alourdir, une belle (confortable pour mes yeux abîmés par tant de lectures) police des caractères, couverture aux beaux reflets brillants avec cette couleur jaune stabilo que j'aime tant et qui s'assortit parfaitement avec mon surligneur, maintes fois utilisé ici aussi. Par exemple, page 277, pour « le paradoxe d'Hitler », je retiens cette formule simple : « Il y a trop de variables. On croit empêcher un massacre… et on finit par provoquer un plus grand encore. », ou bien page 140 : « Tout ce qui concerne les candidats devrait être totalement transparent pour les électeurs américains » car « Pour discréditer quelqu'un, on se servait d'une erreur passée, aussi obscure ou lointaine fût-elle. Comme si seule la perfection méritait d'être prise en compte. » (p. 144). Une dernière citation clé pour l'intrigue (politique) : « Mais, d'après la théorie du fer à cheval, la ligne est justement en forme de fer à cheval : elle s'incurve vers l'intérieur si bien que les deux extrêmes sont plus proches l'un de l'autre qu'ils ne le sont du centre. » (p. 152)

J'ai beaucoup aimé le personnage de Hester Crimstein, veuve de soixante-dix ans, une avocate impitoyable, présentatrice du show télévisé « Le crime selon Crimstein », oeuvrant encore au barreau, dont j'ai appris qu'elle est un personnage récurent de Harlan Coben, et bien sûr Wilde, qui fait figure de personnage principal, dans ce thriller.

La question qui sous-tend le récit est : qu'est-ce qu'un soldat et bon citoyen est-il prêt à faire pour sauver des millions de vies (cf. p. 401), ou bien celle d'un seul homme « injustement condamné » ? Qu'est-ce qui est légalement et moralement admissible pour la manifestation de la vérité ? Sont ainsi mises en avant les failles d'un système (américain), mais, la conception de l'auteur est « [qu]'on n'agit pas en dehors d'un système ».

Le différentes formes d'amour sont très présentes dans ce livre que je referme avec une certaine envie de savoir s'il y aura une suite des aventures De Wilde.

Je termine par cette jolie mise en abîme : Wilde lit un roman, à la page 175. « Il préférait les vrais livres aux tablettes et autres liseuses, non parce qu'il n'aimait pas la technologie ou appréciait la sensation tactile de tourner les pages, mais simplement parce qu'il y avait assez d'objets connectés chez lui et que l'objet imprimé, lu et ensuite offert lui convenait mieux. »



Commenter  J’apprécie          1276



Ont apprécié cette critique (118)voir plus




{* *}