Petits contes cruels dans l'Angleterre post-Blair, reliés entre eux très indirectement par des détails hasardeux et par le
numéro 11 (tantôt le numéro d'une ligne de bus, tantôt celui d'un conteneur ...). Au départ un peu moins emballée que d'habitude, un peu moins séduite que par les romans - j'ai toujours un peu de mal avec les formats courts.
Anyway : cela reste du bon, du très bon
Jonathan Coe, avec des récits très variés qui traversent la société britannique, au contact de ses exclus comme de ses super-riches. Au final je n'ai boudé mon plaisir, entre critique acerbe de l'Angleterre libérale, humour férocement noir, avec une mention spéciale pour les cocasses coïncidences qui lient les intrigues entre elles et ajoutent un piment savoureux au récit. Et toujours ce désenchantement mi-amer mi-tendre, qui donne un charme fou à tout ce qu'écrit Coe.
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