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Critique de oran


Quand Albert Cohen publie ce livre en 1972, il a 77 ans, il lui reste neuf ans à vivre. Pour lui, avant un adieu définitif , il devenait urgent d'écrire, de révéler, ce qui, depuis l'âge de dix ans le poursuivait, sans répit, le taraudait : raconter cette blessure restée béante toute sa vie, une sorte de carcinome irréversible dont l'affligea un camelot un 16 août après-midi en 1905 à Marseille quand il se vit traiter de « sale Youpin » . Ce livre c'est son credo par lequel il implore ses frères : ne point haïr leurs prochains parce qu'ils sont d'une race , d'une religion différentes.
J'ai vraiment ressenti le traumatisme subi par ce garçonnet, sa terrible souffrance. Envie de le consoler, d'essuyer ses larmes…
Un récit original, pour dénoncer le racisme, mais, personnellement, cet ouvrage ne m'a pas bouleversée, peut-être trop incantatoire, cela me laisse une sensation de gêne, et de regret, un sentiment d'incomplétude, difficile à expliquer.
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