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Critique de bidulemachinchouette
L'écriture de cette critique est difficile, car c'est une pure émotion que j'ai ici envie de retranscrire.
Belle du seigneur traite du sentiment amoureux, mais du sentiment amoureux sur la durée. Quand, à la fin du conte, il est écrit "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", nous nous en contentons ; pourtant, la partie la plus intéressante de l'histoire commence.
Ce livre questionne sur la viabilité de l'amour impossible une fois que les obstacles ont finalement été franchis ; sur le quotidien du couple, l'ennui et la banalité ; sur la véritable raison d'aimer. C'est ce dernier thème qui m'a le plus interrogée, et c'est ce qui travaille apparemment le plus Albert Cohen, qui traite aussi de ce sujet dans certains de ses autres ouvrages. N'aime-t-on vraiment que l'âme d'une personne, et non son apparence physique ou sa position sociale ?
Albert Cohen traite de ces thèmes avec beaucoup de force et de sensibilité à la fois. Son écriture est magnifique, et il arrive à alterner les évènements du récit et les questionnements amoureux avec tant de souplesse qu'il nous transporte.
Il faut noter que les personnages secondaires sont aussi bien pensés que les héros (et d'ailleurs plus attachants) : Adrien Deume et les oncles de Solal m'ont beaucoup fait rire.
J'aurais encore mille choses à ajouter mais, plutôt que de lire ma critique, préférez ouvrir ou ré-ouvrir ce roman ; Cohen vous convaincra mieux que moi de son génie. Quant à moi, je le relirai, mais pas tout de suite ; j'attends de l'avoir oublié pour mieux le redécouvrir, et je ne suis pas prête d'y arriver...
Belle du seigneur traite du sentiment amoureux, mais du sentiment amoureux sur la durée. Quand, à la fin du conte, il est écrit "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", nous nous en contentons ; pourtant, la partie la plus intéressante de l'histoire commence.
Ce livre questionne sur la viabilité de l'amour impossible une fois que les obstacles ont finalement été franchis ; sur le quotidien du couple, l'ennui et la banalité ; sur la véritable raison d'aimer. C'est ce dernier thème qui m'a le plus interrogée, et c'est ce qui travaille apparemment le plus Albert Cohen, qui traite aussi de ce sujet dans certains de ses autres ouvrages. N'aime-t-on vraiment que l'âme d'une personne, et non son apparence physique ou sa position sociale ?
Albert Cohen traite de ces thèmes avec beaucoup de force et de sensibilité à la fois. Son écriture est magnifique, et il arrive à alterner les évènements du récit et les questionnements amoureux avec tant de souplesse qu'il nous transporte.
Il faut noter que les personnages secondaires sont aussi bien pensés que les héros (et d'ailleurs plus attachants) : Adrien Deume et les oncles de Solal m'ont beaucoup fait rire.
J'aurais encore mille choses à ajouter mais, plutôt que de lire ma critique, préférez ouvrir ou ré-ouvrir ce roman ; Cohen vous convaincra mieux que moi de son génie. Quant à moi, je le relirai, mais pas tout de suite ; j'attends de l'avoir oublié pour mieux le redécouvrir, et je ne suis pas prête d'y arriver...
