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Critique de Berthelivre


Huit noms, ceux de quatre hommes, trois femmes et un bébé, exterminés à Auschwitz. Pour chacun, quelques pages dans lesquelles Marcel Cohen rappelle ses souvenirs de petit enfant – il avait à peine six ans quand tous ceux-là ont été emmenés – et assemble le peu qu'il a pu recueillir auprès des survivants. Des anecdotes, et quelques objets qui ont appartenu aux disparus et qui prouvent à la mémoire qu'ils ont existé.

Avec une écriture complètement épurée, Marcel Cohen fait toucher du doigt, du coeur, l'immensité de ces absences et la détresse, consciente ou non, de cet enfant qu'il a été.

La puissance des mots pour ramener les souvenirs à la lumière du jour, les écrire et les conserver.
L'insuffisance des mots pour recréer une existence disparue, une présence entière, charnelle et spirituelle. Une quête aussi désespérée que bouleversante.
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