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Zoya Kostava est la soeur de Zaal (221) et elle a échappé au massacre de sa famille. Sauvée par quelques fidèles de son clan, elle a vécu cachée à New York. Quand elle apprend que son frère est vivant et qu'il est fiancé à une Tolstoï, elle fait fi de toute prudence et décide d'aller voir son frère. Mais, au moment où elle pense enfin le retrouver, elle est enlevée par un homme qui la séquestre dans un appartement et qui exige d'elle de lui dire quelle relation la lie à Zaal.

Cet homme a le chiffre 194 tatoué sur la poitrine, il appartient à une femme qu'il surnomme La Maîtresse, elle-même est la soeur d'un chef géorgien qui s'est construit un empire en asservissant des hommes et des femmes qu'il enlève dès leur plus jeune âge pour en faire des gladiateurs et des prostituées. Tous sont drogués, asservis. 194 est un esclave depuis l'âge de 12 ans, il a appris à tuer, à torturer, il est drogué régulièrement par l'intermédiaire d'un collier dans lequel on a inséré des doses qu'on peut lui injecter même à distance. Entre ces doses, cependant, il parvient à reprendre le contrôle de lui-même. C'est ce qui va lui permettre de se réveiller en quelque sorte et voir en Zoya non pas un être humain à abattre mais une jeune femme innocente. Et non seulement de se réveiller mais de se révolter contre cette Maîtresse.

L'intrigue est glauque, on a du mal à avoir de l'empathie pour ce 194 (il s'appelle en fait Valentin) qui humilie, torture cette malheureuse Zoya. Elle a bien de la constance à voir en lui son âme-soeur d'autant qu'il est couturé de partout y compris sur le visage. Mais Tillie Cole parvient tout de même à nous tenir en haleine jusqu'au bout. Et j'ai bien aimé qu'elle continue à faire apparaître les personnages des romans précédents comme Luka et Zaal qu'elle met au coeur de l'action quand les choses tournent au vinaigre pour Valentin et Zoya. La fin, une fois de plus, nous laisse sur notre faim et donne envie de lire le prochain tome.

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Ce livre ! le meilleur de la série pour moi ! Valentin… J'aime beaucoup trop ce personnage. Il est magnifique, tellement bien construit, tellement incroyable. Mes passages préférés étaient évidemment tous ceux de son point de vue. J'ai adoré que dans ce tome le schéma change quelque peu des deux précédents : on conserve la violence, la vengeance, la rage, la capture, la séquestration, la torture, mais ici il y a une mémoire et un instinct de protection. J'ai trouvé ce tome bien plus sombre que le précédent que je trouvais très pur et innocent d'un côté, tandis que celui-ci est plus complexe je trouve, avec beaucoup de sentiments contradictoires. J'ai adoré voir Valentin se battre avec lui-même, essayer de se raisonner mais avoir des sentiments… magnifique. J'adore l'histoire du « monstre balafré », j'adore ses motivations, son passé et vraiment j'ai tellement hâte de le revoir dans le prochain tome. de son côté, Zoya m'a un peu agacée dans le premier chapitre et vers la fin – rapport à la haine envers une autre famille – mais outre cela je l'ai trouvée très forte et déterminée. Pourtant, je l'ai sentie moins travaillée que les personnages féminins précédents, j'ai eu l'impression qu'elle n'avait rien de nouveau. Kisa reste donc indétrônable à mes yeux, j'ai été une nouvelle fois ravie de la voir. Après, peut-être ai-je ce sentiment vis-à-vis de Zoya à cause de mon adoration pour Valentin, qui la faisait paraître moins aboutie. Toutefois, elle reste un bon personnage et j'adore leur relation, surtout la manière dont elle commence. J'avais une légère appréhension, je me disais que ça pourrait être un coup de foudre comme on en voit beaucoup, mais là leur relation ne naît pas de nulle part, leur affection et leur compassion ne naissent pas de nulle part. Zoya lui rappelle sa soeur et Valentin lui rappelle ses frères. Donc on a véritablement une raison, une sorte de pont qui explique la naissance des sentiments, ce que j'ai beaucoup aimé car ils en devenaient logiques. La romance est bien construite, elle est progressive et même si elle reste rapide si on se penche sur la chronologie de la diégèse, je l'ai adorée.

Comme précédemment, l'écriture est merveilleuse, j'ai tout de suite été embarquée dans l'histoire, encore plus que précédemment. L'intrigue, d'ailleurs, se développe considérablement dans ce tome, enfin on sent que tous les tomes sont réellement liés et on voit la résolution arriver. J'aime beaucoup l'ampleur que prennent les événements et je sens venir la fin, qui me semble prévisible, mais j'ai très envie de la lire malgré cela. Autre lien – qui me fait mal pour le coup – : 362. J'aime beaucoup le fait que ce personnage apparaisse dans chaque tome et j'ai hâte de voir comment il sera présent dans le dernier. Cependant, chaque fois qu'il apparaît, j'ai beau me dire « évidemment », une part de moi a tellement envie d'en voir plus, de le voir dans le présent du récit… Concrètement on ne le voit pas tant que ça, mais il est vraiment attachant, il fait partie de mes personnages préférés depuis le début.

J'ai hâte de lire la suite, mais je me dis que ça ne peut pas être mieux que le tome que je viens de lire, qui était vraiment excellent. Toutefois, ça n'enlèvera rien à mon plaisir et j'ai vraiment hâte de retrouver les personnages que nous connaissons déjà.
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Ah Valentin et Zoya… je n'ai pas les mots pour découvrir toutes les émotions qu'ils m'ont fait ressentir ! J'ai dévoré cette relecture d'une traite, le souffle court sans pouvoir m'arrêter. C'est la magie de la plume de Tillie Cole, même si je connaissais déjà l'histoire j'ai été tenue en haleine du début à la fin… Et mes chouchous, ils m'ont de nouveau tellement touchée c'est vraiment mon couple préféré et de loin même si j'adore aussi les autres c'est pour dire.. toujours attention aux TW c'est toujours aussi dark et violent mais c'est aussi une des plus belles histoires que j'ai lue ❤
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Une fois de plus sur cette série, Tillie Cole nous offre une histoire sombre et puissante qui prend aux tripes. La Dark Romance n'est pas un genre que j'affectionne, mais je reconnais que chaque tome de cette série est captivant. Et que malgré toutes les horreurs vécues par Valentin et Zoya, ils se soient trouvés et que l'espoir et l'amour guident leurs pas. Chaque tragédie vécus par Luka, Zaal et Valentin va les mener vers leur destin tels des frères vengeurs. Lecture difficile mais captivante.
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Un troisième tome que j'attendais avec impatience et qui a réussi à me surprendre tellement l'histoire qu'il renferme est totalement déjantée. Ce nouvel opus traite du sujet de l'acceptation des différences des autres et la façon qu'a Tillie Cole de l'amener dans son histoire est magnifique.

Il va mettre difficile une fois de plus de vous parler de cette lecture sans spoiler. On est face à un homme qui derrière son apparences sombre et froide cache une âme ravagée. Il est prêt à tout pour sauver la seule personne qui compte pour lui mais les choses ne vont pas se passer comme elle aurait dû. Si lui est l'obscurité, l'héroïne est quant a elle la lumière. Ces deux-êtres que tout oppose vont nous montrer que rien n'est insurmontable quand l'amour se dévoile. On retrouve toujours nos protagonistes des anciens tomes et c'est que du bonheur.

À travers ce tome, l'auteure nous délivre son côté le plus cruel et violent. Je pense être marqué par ces histoires torturées qui vont laisser une trace importante dans ma façon de voir la Dark Romance. Tillie Cole a vraiment ce don de nous faire vivre un fort suspense à travers de chaque histoire, cela tient en haleine le lecteur qui se laisse transporter page après page.

Ce tome porte vraiment bien son nom « Ravage » car oui il va tout ravager sur son passage. Cette histoire est sombre, poignante et magnifique malgré tout. L'auteure nous donne une bonne leçon de vie et c'est ce qui rend se livre si exceptionnelle. L'histoire est touchante même si elle reste sanglante et sombre malgré tout. Je confirme une fois de plus, un coup de coeur pour cette magnifique série. J'ai vraiment hâte de connaître le dernier tome mais je sais déjà que le donjon et ces occupants vont me manquer.
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> https://booksandrap.wordpress.com/2018/03/26/les-ecorches-t3-ravage-tillie-cole/


« Ravage » est le troisième tome de la saga des écorchés, et c'est aussi celui que j'ai le moins aimé.
L'histoire est tout aussi brutale, sombre, sauvage et dangereuse mais elle est surtout plus malsaine et plus glauque encore que les précédentes. Dans ce tome-ci on monte encore d'un cran dans l'horreur et dans la cruauté. J'ai quand même passé un bon moment, la plume est toujours aussi addictive, on se laisse prendre au jeu, on prends énormément de plaisir à retrouver les personnages des deux premiers tomes : Luka et Zaal, ainsi que leurs femmes Kisa et Talia. Mais aussi de faire connaissances avec des nouveaux qui ne sont finalement pas si étrangers que ça…
Encore une fois il y a beaucoup de violence. Cette saga de Tillie Cole est pour un public averti. Je tiens vraiment à souligner car c'est un livre qui ne plaira et ne conviendra pas à tout le monde. Drogue, mort, sexe sont les mots d'ordre de la saga des écorchés et si vous êtes trop sensibles vous risquez de ne pas le supportez. Je ne suis d'ailleurs pas de prime abord la cible visée. Je ne suis clairement pas habituée à ce genre de récit très dur et très noir et pourtant ça m'a plu. Encore une fois c'est un tome que j'ai dévoré quasiment d'une traite, impatiente de découvrir comment la situation allait tourner. C'est cru, c'est poussé mais c'est aussi doux et lumineux d'une certaine manière.



On reconnaît encore une fois la plume de l'auteure avec des univers très sanglant et très sombre dont on en ressort avec certaines séquelles. L'univers de la mafia et de ses ennemis. Un univers impitoyable où la morale et les remords n'ont pas leur place. Et pourtant les romances y sont à chaque fois extrêmement belles et pure. C'est un contraste saisissant qui est très plaisant à découvrir.
Malheureusement dans ce troisième tome j'ai trouvé la situation plus malsaine qu'attendrissante. J'ai moins accroché à cette relation et cette histoire d'amour qui se forme entre le bourreau et sa victime. À l'inverse de Luka et Kisa et de Zaal et Talia où il n'était question que d »amour et de protection entre eux, la relation de Zoya et 194 est très différente et beaucoup plus brutale. J'ai vraiment détesté cet aspect très dérangeant. Certains actes sont apparentés à des viols ou au moins à des actes forcés et c'est quelque chose qui n'était absolument pas présent dans les deux premiers et qui moi m'ont obligés à certains moments à reposer ma lecture pour tenter d'assimiler ce que je lisais. Par moments, je vais être honnête je n'avais pas envie de continuer. Alors oui, 194 est entrainé à tuer, il a une mission en tête et il a fait bien pire par le passé mais tout de même. Je n'ai pas aimé le fait qu'elle puisse tomber amoureuse si rapidement et dans des conditions aussi extrême de son ravisseur. Dans « Ruine » et « Tourmente » comme je le disais, les couples s'aimaient profondément, ici, c'est davantage de la séquestration et du chantage que de l'amour tout du moins au début.
J'ai vraiment apprécié les deux premiers tomes car malgré la noirceur de l'histoire j'arrivais à passer au dessus et à aimer nos personnages mais la j'ai vraiment eu du mal. Zoya ne m'as pas vraiment convaincue je l'ai trouvé plutôt faible et un peu trop larmoyante quant à Valentin je n'ai pas non plus eu d'affection pour lui malgré son enfance chaotique et son envie de sauver sa soeur.



Ce que j'ai par contre trouvé très sympa et qui différenciait vraiment ce tome des deux premiers c'est la construction du roman.
Autant dans les premiers volets de la saga le schéma de l'intrigue était très similaire : Deux hommes avec des matricules, dont on ne connaissait rien. Autant là on connait notre personnage masculin, ce qu'il à vécu et qui il est dès le début. C'était vraiment sympa dans le sens où ça pouvait devenir un peu répétitif de lire la même histoire avec le même schéma pour la troisième fois et pourtant dans ce tome-là les choses bougent un peu plus, même si Valentin alias 194 à lui aussi vécu des atrocités on comprends pourquoi il les subit, on sait d'où il vient et il a la chance de pouvoir aussi s'en souvenir. Réelle différence avec Ruine et Zaal qui eux n'avaient gardé aucun souvenir de leur vie d'avant et ont dût faire confiance à leur compagne pour recouvrer leur trous noirs. Ici Valentin se souvient malgré la drogue de soumission qui lui fait tout de même perdre tout contrôle. J'ai beaucoup aimé pouvoir découvrir qu'elle était sa vie avant de devenir ce monstre créer de toute pièce.
Ce qui est agréable durant la lecture de ces tomes compagnons ce sont les nombreux clins d'oeil qu'il peut y avoir aux tomes précédents. On mêle les histoires de nos personnages masculins, on comprends de nombreuses choses, ça m'a fait l'effet d'un puzzle qui s'emboite. On prends part à leur peine et à leurs souffrances qui reste très palpable et très vive. Même si on pénètre dans un enfer, on ne peut se détacher très longtemps de ce bouquin. Encore une fois c'est un bon tome, tout aussi noir et cru que les précédents. C'est bien évidemment toujours pour un public averti je le rappelle ! Bien qu'il m'ai moins plu que les deux autres je prendrais plaisir à découvrir le 4ème et dernier tome de cette saga bien dark, disponible en Mai ! Je recommande :)


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Le prologue commence très fort, avec des " spectres de la mort " qui enlèvent ses enfants en pleine nuit. Un jeune garçon est différent : à 14 ans malgré sa peur il tient plus que tout à sauver sa soeur, même au prix de sa propre vie. Il deviend un tueur, un homme qui ne vit que pour sauver sa soeur.
En parallèle une jeune femme séparée de sa famille très tôt est élevée telle une princesse, une héritière, par des amis de sa famille. Isolée et protégée au mieux mais se mettra en danger pour son frère aîné.
Deux personnages qui sont plus seuls que jamais, qui se reconnaissent dans leurs failles, dans leurs souffrances et dans leurs besoins d'autres choses que ce qu'ils connaissent.
194 est la Mort, formé depuis son jeune âge à la torture psychologique et physique il sait faire craquer n'importe qui, et s'il a un sursaut de conscience les drogues qu'il reçoit sont là pour le couper de tout.
Zoya est préparé à devoir mentir coûte que coûte sur son identité, elle sait qu'elle doit subir tout ça au nom de sa famille.
Rien ne se déroule comme ils s'y attendaient, ou comme ils auraient pu prévoir s'ils avaient prit le temps de réfléchir.
Heureusement nous retrouvons Lukas, qui de plus en plus incarne le rôle qui lui sera bientôt confié, avec son bras droit ils sont liés et tentent de trouver leur places ensemble, ce qui serait aussi le cas si 194 parvient à retrouver son identité et former le trio de tête avec les deux autres.
J'ai eu du mal avec le caractère de Zoya. Elle a vécu un événement traumatisant mais au-delà de ça se conduit un peu comme une femme conditionnée sans réflexion et qui se jette sur le premier mec qu'elle rencontre.
J'adore pouvoir continuer à suivre les deux premiers couples qui évoluent, tant individuellement, qu'ensemble et au sein de la Bratva.
Ce tome me laisse un petit goût amer dans le sens où il ressemble beaucoup trop au second tome : les événements des enfants, les drogues, l'aspect surveillance caméra... j'ai adoré les deux premiers tomes de part l'aspect psychologique travaillé, la nouveauté qu'était ces histoires mais la je reste sur ma faim.
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C'est toujours avec beaucoup de curiosité que j'ouvre un roman de Tillie Cole, d'autant plus quand ils s'inscrivent dans une série. Car ils traitent des mêmes thèmes et c'est toujours intéressant de voir si l'auteure arrive à suffisamment se renouveler pour continuer à capter notre attention.

Ici, nous retrouvons des situations similaires mais le traitement de la romance n'est toutefois pas le même. Ce qui est passionnant, c'est de voir que le fil conducteur est toujours le même, ce qui nous permet au fil des tomes, d'en découvrir encore plus sur le milieu tout particulier qui nous est proposé ici. Tillie Cole nous nourrit alors de révélations, de liens qui unissent les personnages et cela nous permet aussi de combler des trous dans leurs mémoires et leurs vécus, en apprenant d'avantages sur eux à chaque tome. Ainsi nous retrouvons tous les personnages des tomes précédents dans chacun d'eux, nous continuons à les suivre, voir comment ils évoluent en couple et dans ce retour à la vie réelle. Ils ont tous des passés très marqués, les hommes n'ont jamais connu une vie normale, ont été drogués et petit à petit ils prennent le pas sur leur envie de tuer et de dominer, même si cela reste une partie d'eux avec laquelle leurs proches doivent se faire.

Encore une fois, Tillie Cole nous plonge dans le monde sombre des goulags où les hommes et les femmes sont enrôlés dès leur plus jeune âge. Nous continuons de découvrir les atrocités que chacun a pu vivre, avec ses hommes et ses femmes aussi sans moralité et si malsains dans tous leurs actes. Il y a toujours la rivalité des clans de la mafia qui régit bien des actions portant sur les familles de chacun d'eux. Avec le retour de Zaal, qui voit ainsi la résurgence de la famille Kostava, les animosités renaissent et l'esprit de vengeance reste très encrée dans cette histoire. Quand Zoya découvre que son frère est en vie, elle voit enfin une lueur d'espoir dans cette vie bien morne qu'elle vit depuis vingt ans, depuis que sa famille a été décimée et ses deux frères enlevés. Zoya a vécu cachée et protégée par les quelques membres fidèles à la famille Kostava durant toutes ces années mais leur tortionnaire est enfin mort des mains vengeresses de Zaal et Zoya se retrouve en sécurité pour la première fois depuis le décès de sa famille.

C'est ainsi que rassurée sur son sort, elle va sortir pour voir de plus près à quoi ressemble son frère, et comprendre aussi cette nouvelle comme quoi il serait proche de leur ennemi de toujours et fiancé de surcroit. C'est alors qu'elle observe son frère de la rue devant chez lui qu'elle est soudainement enlevée et qu'elle disparait ainsi de la circulation. Commence pour elle une longue descente en enfer auprès d'un homme redoutable qui provoque une frayeur sans nom chez elle mais aussi une fascination bien étrange qui contraste fortement avec ses intentions. Il va la séquestrer, la violenter, tout faire pour qu'elle avoue qu'elle est son identité et son lien avec Zaal. Zoya a passé des années à apprendre à lutter contre de possibles tortures mais elle ne s'attendait à se retrouver en face d'un homme tel que lui : une sorte de monstre, qu'alimente un collier comme l'esclave qu'il est. Collier qui lui injecte cette fameuse drogue qui contrôle ses faits et gestes depuis tant d'années déjà. Elle comprend rapidement qu'il n'est pas responsable de ses actions, qu'il a été conditionné, et elle va tout faire pour que sa véritable personnalité prenne le dessus sur celle dictée sous l'emprise de la drogue.

Ici, j'ai été un peu échaudée par l'attitude, bien que légitime de Zoya. Elle qui a si peur de lui et de ce qu'il lui fait, elle a tout de même une grande bonté d'âme à vouloir le secourir alors qu'à sa place, on aurait qu'une envie, c'est fuir ! Mais cela fait partie de la ligne de conduite de cette série, les femmes voient en des hommes endoctrinés quelle est leur vraie personnalité et c'est à cela qu'elle s'accroche. Encore une fois, nous découvrons la personnalité de cet homme à travers le personnage féminin qui croit en lui mais aussi à travers ses propres souvenirs qui sont encore existants ou qui refont surface. Nous découvrons ici son histoire à lui aussi, qui a été enrôlé dès son plus jeune âge. Mais il n'a pas été arraché à une famille, il a été enlevé avec la seule famille qu'il avait : sa soeur. Et c'est comme cela que sa tortionnaire le tient depuis tant d'années, en lui promettant que sa soeur restera en vie et près de lui si il lui obéit. A chaque mission, elle promet… cette mission, sa cible c'est Zaal et il a deux semaines pour l'approcher par n'importe quel moyen et Zoya sera celle qui lui permettra de mener à bien sa mission.

Ce tome est en grande partie un huit clos, où Zoya va subir les tortures de cette machine monstrueuse mais nous en apprenons davantage encore sur les goulags. Plus nous avons d'informations, plus nous avons la chair de poule en constatant l'impact que toutes ces révélations ont. Ces personnes qui gèrent ces goulags sont monstrueux et sans scrupules, c'est déstabilisant de voir à quel point leurs actes sont malsains et si destructeurs. Ces femmes qui croient en ces hommes, relégués à de simples numéros, c'est l'espoir qu'ils ne sont pas perdus, qu'ils peuvent encore éprouver de véritables sentiments.

Si beaucoup de choses sont prévisibles et l'idée se veut un peu répétitive, j'adore l'univers que nous propose Tillie Cole. Nous plongeons dans ses romans sans pouvoir décoller avant la fin. Elle n'hésite pas à faire souffrir ses personnages pour assumer pleinement la cruauté du milieu et des actes occasionnés. La mafia prend ici un virage abruptes avec ses drogues qui vont régir la vie de tant de personnages. C'est un univers passionnant que nous offre l'auteure, très addictif, même si ce n'est pas ma série préférée d'elle, j'aime découvrir chaque tome avec curiosité et j'adore plonger dans l'obscurité de chacun de ses personnages.

J'attends le prochain tome avec impatience car il nous proposera une vision de cet enfer qu'est le goulag mais à travers le regard d'une femme. 152 est une Mona (servante sexuelle), droguée constamment pour entretenir son addiction au sexe et elle est aussi un membre de la famille et son destin est des plus funeste ! Très curieuse d'en savoir plus sur elle et sur celui qui saura la sauver.
Lien : http://www.livresavie.com/le..
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Il m'aura fallu la nuit pour mettre des mots sur mon ressenti, ce tome est dans la lignée des précédents et la fluidité du récit ne fait aucun doute. Dès les premières pages je l'ai senti plus sombre que les précédents et malgré un attachement pour ces personnages torturés, ce tome n'est celui qui m'a fait vivre le plus d'émotions. Cette série est à la limite de la Dark Romance et bien que les tomes précédents, m'ait toujours mis le doute, celui-ci est définitivement sombre et la romance va naître dans la souffrance. En soi l'intrigue est toujours aussi captivante et ce fût un plaisir de poursuivre cette série, seulement concernant la romance il m'a manqué quelque chose.

Zoya Kostava a fait une apparition fracassante dans le tome précédent et son histoire à travers les yeux de son frère avait été vrai déchirement. Aujourd'hui après le massacre de sa famille, la jeune femme a été recueilli par un fidèle de son père, mais vit désormais cachée pour fuir ses ennemis qui souhaitent finir le travail en tuant la jeune femme. Depuis la mort sa famille, Zoya a toujours vécu sa vie en solitaire, alors lorsqu'elle apprend que son frère Zaal a survécu c'est un soulagement, seulement en découvrant qu'il s'est fiancé à la fille de son ennemi, elle ne sait plus quoi penser. Risquant son anonymat, la jeune femme décide de sortir de sa cachette et se présente au domicile de son pire ennemi, seulement en chemin elle se fait capturer par 194, un homme sombre et torturé.

Va s'ensuivre plusieurs scènes où les lecteurs vont devoir s'accrocher, car 194 est entraîné pour obtenir des réponses. Grâce à l'alternance des points de vue, nous allons rapidement réaliser que notre héros ne fait que répondre aux ordres, lui qui n'a jamais rien connu d'autres et surtout malgré la répugnance de ses actes, il possède une motivation que ses prédécesseurs n'avaient pas, faisant de lui un redoutable ennemi. J'ai apprécié la remise en question de ce héros, le trouble qui l'habite lorsqu'il questionne Zoya est indéniable et il a du mal à gérer la proximité avec son otage. Jusqu'ici la beauté physique avait toujours été un facteur déterminant, ici notre personnage masculin est présenté comme un monstre tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Pourtant pour Zoya son âme est aussi torturé que la sienne et sa méchanceté seulement motivée par un besoin d'amour.

Zoya est un personnage attendrissant et malgré les souffrances elle va garder espoir pour un homme qu'elle ne connaît pas, mais qu'elle devine à travers un regard fascinant. Nos personnages n'ont pas été élevé dans le même milieu, mais les similitudes ne font aucun doute et on comprend qu'ils puissent être attirés l'un par l'autre, seulement le contexte de leur rencontre est troublant. J'ai déjà lu plusieurs Dark Romance et ce n'est pas ce qui m'a dérangé dans ce récit, selon moi la romance manque d'émotions et j'ai eu du mal à percevoir la connexion entre Zoya et 194. On est dans une situation de captivité et le lieu n'est pas propice à la naissance d'une romance, pourtant cela aurait pu fonctionner si les sentiments apparaissaient de manière progressive, ici tout va un peu trop vite. Malgré tout, j'ai trouvé le parcours de nos héros touchants et je suis heureuse qu'ils se soient trouvé.

En bref, un tome qui baisse légèrement d'un cran et malgré une intrigue forte, j'ai été plus captivé par des éléments du second plan que par le récit principal. L'intrigue est bien construite et l'horreur se poursuit dans ce tome, mais on peut compter sur un clan soudé dirigé par Luka et Zaal pour prendre les choses en mains. Un personnage-clé dans cette histoire m'a complètement bouleversé et je n'avais en tête que le mantra « pourvu que ce soit le prochain, pourvu que ce soit le prochain. », pour le coup mon radar ne m'a pas trompé. Aucune date n'est annoncée pour la publication du 4ème opus et je ne vous cache pas je hurle intérieurement face à l'attente !
Lien : https://wp.me/p4u7Dl-3UJ
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J'ai beaucoup aimé ce tome, le fait que le schéma par rapport aux deux premiers tomes ait changé a apporté quelque chose de nouveau et ne m'a pas lassé (car ça devenait très redondant). Cependant, je me suis moins attachée aux personnages.

Hâte de découvrir le dernier tome en tout cas !
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