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Citations sur Les ombres de la nuit, tome 9 : La prophétie du guerrier (14)

Ils se font appeler créatures du Mythos. Nous, nous les appelons juste ‘fils de pute’ .
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— Arrête ! dit-elle en le frappant une nouvelle fois au menton.
Il posa sa lèvre ensanglantée de l’autre côté de son cou.
— Non, mais ça va pas ?
Un nouveau coup faillit lui démonter la mâchoire. Mais il effleura la pointe de son oreille de sa joue. Chaque fois qu’elle le frappait, il répondait par un baiser ou une caresse.
— C’est censé me faire mal, Valkyrie ? Tu frappes comme une petite fille.
— Une petite fille ? s’exclama Regin en le frappant plusieurs fois dans le bas du dos, le poussant à sortir du bassin.
Jamais il n’avait été aussi heureux d’être battu. Bien sûr, il ne se serait peut-être pas autant réjoui si elle avait été en pleine possession de sa puissance de Valkyrie, et s’il n’avait pas été au bord de la fureur sacrée.
Quand il remonta sur la berge à reculons et trébucha, elle sortit à son tour et sauta à califourchon sur lui pour mieux lui boxer le visage.
Plutôt que de la repousser, il posa ses mains sur ses seins parfaits, émit un grognement en sentant leur poids dans le creux de ses paumes. C’était moelleux et doux. Les pointes de ses seins étaient dures… Malgré lui, il donna un coup de reins sous elle.
Elle chassa ses mains, et il ne protesta pas.
— Tu me chatouilles, Valkyrie, et j’ai l’impression que tu aimerais que je te chatouille en retour.

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Declan s’approcha doucement.
D’une certaine manière, il s’agissait d’une opération militaire. Mais jamais un objectif n’avait eu autant d’importance pour lui. Et jamais un plan d’attaque n’avait éveillé en lui un tel dilemme.
Se déshabiller devant elle avait été un réel supplice. Attaquer un nid de cerunnos ? La routine. Prendre une forteresse démon ? Un jeu d’enfant.
S’offrir au regard scrutateur de Regin en sachant qu’elle allait sans doute le rejeter ? L’horreur absolue.

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— Non !
La Valkyrie leva une jambe au dernier moment et le repoussa, puis jeta son épée de l’autre côté de la clairière.
Elle ne l’avait pas plantée dans le torse de Declan, alors qu’il avait voulu la forcer à le faire.
— Pourquoi tu n’y arrives pas ? hurla-t-il.
— Je ne sais pas !
Elle semblait perdue, troublée.
— Tu veux vraiment que je le fasse ? Tu es si malheureux que ça ?
Face à son épée, quelques instants plus tôt, il avait accepté la mort. Mais il se rendait compte maintenant que mourir, c’était laisser Regin avec un protecteur de moins. Il devait d’abord lui faire quitter l’île.
— Tu ne mérites pas ma pitié, dit-elle.

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Du coin de l'oeil, Regin vit deux gardes traînant un prisonnier immense. Elle se retourna et resta bouche bée. Lothaire. L'ennemi de Toujours. Le vampire avait été drogué. Sa tête dodelinait, ses cheveux blancs étaient pleins de sang. Ses vêtements étaient indiscutablement de grande qualité - pantalon de cuir ajusté et chemise sur mesure recouvraient son grand corps mince. Mais la chemise était maculée de sang et déchirée sur le côté.
-La Lame a fait ployer Lothaire ? Le vampire russe était diabolique. Si ces humains étaient parvenus à le capturer et à le contenir…Il leva péniblement la tête. Son regard lourd se posa sur Regin, ses iris rougis s’assombrirent. Sand ire un mot, il lui montra les crocs.
-Mais les deux-là, avec Lotahire, ce sont vraiment des humains ? Dit Regin après le passage du vampire. Quel merdier !
-C’est à cause des colliers. Les mortels les appellent des torques. Ils nous affaiblissent, diminuent nos pouvoirs grâce à je ne sais quelle magie.
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Les yeux sans vie de son frère fixaient le plafond. Sa gorge était ouverte de part en part, laissant voir le blanc des cervicales.
-C..Colm ? Quelqu’un avait assassiné son petit frère ? Il le regarda longuement, les yeux pleins de larmes. Et soudain, il entendit un cri étouffé venant du salon. Quelqu’un est en train d’attaquer mes parents aussi ! La fureur monta en lui aussitôt, chassant les larmes. Dans un demi-brouillard, il se glissa dans la chambre de ses parents et y attrapa la batte de base-ball toujours posée près du lit, du côté de son père. Quand il pénétra dans le salon, il hésita, son esprit refusant d’assimiler la scène qui s’y déroulait. La pièce était pleine d’êtres aux yeux rouges pourvus de crocs et de griffes. Certains avaient des corps d’humains, d’autres possédaient des ailes. Ces derniers avaient les yeux globuleux et les membres disloqués. Ils avaient bâillonné et attaché ses parents sur le sol, pour pouvoir tranquillement….se nourrir. Leurs bouches déformées arrachaient lambeau de chair après lambeau de chair sur les corps encore vivants de ses parents poussant des hurlements d’agonie. Ma tête va exploser. Ce n’est pas possible. Je n’y crois pas, j’ai des hallucinations. Au moment où Declan crut défaillir tant son cœur battait fort, un des monstres leva la tête. Le sang dégoulinait de sa bouche. Le sang de papa. La fureur prit le pas sur tout le reste, et Declan les attaqua. Il n’entendait plus que les battements de son cœur, ses hurlements, le bruit de la batte brisant les os, faisant exploser les têtes. Il ignorait d’où provenait cette frénésie et cette puissance, mais il frappait, frappait encore. Pourtant, si dort fût-il, ils l’étaient plus que lui. Ils se défendirent, puis l’attaquèrent encore et encore et finirent par le plaquer au sol. Sans cesser de se débattre, il entrevit alors une étrange lueur d’intelligence dans le regard d’un des monstres ailés. Et il eut un instant de lucidité. Colm a eu de la chance.
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Comment Declan aurait-il pu être poussé à haïr les détrus plus qu’il ne les détestait déjà ? Physiquement, il était très avantagé, par rapport à ses condisciples. Malgré ses dix-sept ans, il était déjà plus grand plus rapide, plus puissant. Webb attribuait cela à l’héroïne, à l’entraînement, aux vitamines et au régime alimentaire. Pour une fois dans sa vie, Declan avait excellé dans un domaine, s’était même épanoui. Et tandis qu’il apprenait tout sur les armes, les tactiques de filature et la stratégie militaire, il s’était aussi éduqué lui-même, avait gommé son accent. Il ne voulait pas que ses ennemis puissent deviner quoi que ce soit à son sujet. Il avait enterré toute trace de son passé, afin que personne ne puisse jamais faire le lien entre lui et le junkie ignorant de dix-sept ans qui avait supplié qu’on lui laisse la vie sauve tandis que ses bourreaux riaient, la bouche pleine de sa chair et de son sang.
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Il était imposant, aussi grand que le seigneur de guerre dont elle était amoureuse, et habillé de noir, des gants au treillis en passant par la veste. Son teint pâle était souligné par une chevelure de jais qui masquait en partie une joue zébrée de cicatrices. Il devait avoir entre trente et quarante ans, avait une mâchoire puissante, des pommettes larges. Et les yeux d'Aidan. Mais, dans ce visage, ils étaient froids. Même si, elle s'en souvenait maintenant, dans la ruelle, alors qu'elle se vidait de son sang, ils avaient brillé un court instant de la lumière des berserks. Aidan. Elle avait du mal à y croire. Et pourtant, elle sentait depuis trois décennies qu'il s'était réincarné, avait été prévenue par Nïx pendant tout ce temps.
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Il était facile de la suivre : elle laissait dans son sillage une ribambelle d'hommes bouche bée. Et ils ne réagissaient pas qu'à sa peau luminescente. Sa démarche était d'une sensualité surnaturelle, ses hanches ondulaient dans son jean taille basse, et la rondeur de ses fesses attirait les regards comme une flamme les papillons de nuit. Certains hommes se réajustaient, gênés par d'incontestables érections, ou frottaient leur joue endolorie par la gifle donnée par une petite amie vexée. Declan lui-même, en la suivant, sentit son membre tressaillir, comme s'il tentait de se réveiller pour elle - même si son 'médicament' rendait cela impossible. Il était excité par une répugnante detrus, quand rien d'autre ne parvenait à tenter son corps meurtri et ses sens émoussés ? D'autres, dans l'Ordre, appelaient les immortels des ernats, pour 'erreurs de la nature', mais Declan préférait le mot detrus, le plus fort qu'il existât dans leur langue pour les immortels. Il signifiait 'pires abominations'. C'était ainsi qu'il les voyait, qu'il les avait toujours vus, depuis qu'il avait appris leur existence, vingt ans plus tôt.
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Tout ce qu'elle avait entendu à propos de ces barbares de berserks semblait vrai. Sa soeur préférée lui avait dit un jour : 'Les berserks sont sinistres, envieux, possessifs et sauvages quand ils doivent affronter la perte de quelque chose qui leur appartient. Ils sont obsédés par la guerre et le sexe, ne pensent à rien d'autre qu'à cela. Même nos soeurs les plus âgées les évitent.
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