Ici, ce n'est pas Claudine mais Annie qui s'exprime. Mariée à un homme psychorigide, égocentrique, un coq qui la manie comme un objet, sa rencontre avec Claudine, va contribuer à lui ouvrir les yeux. C'est un très bon roman sur la condition de la femme, avec quelques passages sublimes, dont le dernier paragraphe, marqué par l'appréhension de la solitude et l'entrevision d'un futur incertain, avec un je ne sais quoi de fataliste. Colette a déjà atteint toute sa maturité.
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