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Critique de Sachenka


«Le kidnappeur cherchant de l'aide pour délivrer la victime d'un kidnapping.» (p. 114) Assez ironique, c'est pourtant ainsi que se résume le deuxième tome de la série Artemis Fowl, Mission polaire. On se rappelle que, précédemment, le jeune malfras, du haut de ses treize ans, avait enlevé une fée pour obtenir des technologies… féériques ? (Parce que, dans cet univers, les créatures fantastiques n'ont pas de pouvoirs magiques mais des gadgets très utiles et, surtout, très au-delà des capacités des humains.) Cette aventure s'était terminée positivement pour chacun, même si les fées en sont reparties avec un goût amer…

Dans Mission polaire, Artemis Fowl souhaite délivrer son père, retenus prisonnier dans le nord de la Russie par la mafia. Et, malgré les moyens extraordinaires dont il dispose, il ne peut y arriver seul. le jeune homme demande à son ancienne victime, la fée Holly, et à ses accolytes de lui prêter main forte. Des divisions surviennent simultanément dans le merveilleux monde des créatures fantastiques. C'est donc avec réticence que les anciens ennemis deviennent des frères d'armes même si la confiance ne règne pas complètement. C'est à en donner le tournis…

Je suis toujours un peu déçu que l'auteur Eoin Colfer ait pris le soin de faire intervenir des créatures fantastiques (fées, lutins, nains, centaures, etc.) tout en délaissant leur côté magique. C'est innovateur mais, en même temps, je me demande pourquoi se donner cette peine.

Mission polaire est rempli d'actions et de rebondissements. Il y a toujours ces longueurs mais elles étaient moins frustrantes que dans le premier tome. Au moins, on bouge un peu, on se déplace d'un univers à l'autre et d'une région à l'autre. Les enjeux se diversifient : la mafia russe d'un côté puis, le coup d'état de l'autre. Au final, ça donne une intrigue plus complexe et intéressante.

Il en va de même pour le personnage d'Artemis Fowl : un jeune homme calculateur, presque dépourvu d'émotions (mais ce n'est pas vraiment le cas). Et on l'aime malgré tout. Il n'a pas son pareil dans la littérature jeunesse. Un autre bon coup de l'auteur Eoin Colfer. Mention spéciale pour la couverture, que j'ai trouvée particulièrement appropriée, tirant des éléments important à l'intrigue.
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