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Critique de ratus


Sandrine Collette propose un décors hors norme.. "Il reste la poussière " puisse sa force auprès d' un personnage omniprésent son décors : la Patagonie. Ces grandes zones biogéographiques soumises à un climat particulier sont observés. La pampa, savanes et broussailles de montagnes. L'altitude y est peu élevée. La présence de forêts est rare. Ces régions sont propices à l'élevage où se concentrent les millions de bêtes de la Patagonie. C'est dans ce contexte d'aridité et d'érosion que s'ouvre le roman et invite à la rencontre fracassante de cette femme recluse dans sa ferme avec ses quatre garçons. Elle nous est présentée aussi sèche qu'un sarment de vigne, asséchée comme le lit de la rivière. Les gosses grandissent sans amour et se battent avec férocité pour survivre, présenté comme des incultes, des rustres, des patauds ils exécutent comme des bêtes tous les gestes utiles et inévitables au bon fonctionnement de la ferme. Une vie, des vies entremêlées ....reste les conflits d'intérêt, les cas de conscience, le dévouement pour être reconnu mais coûte que coûte sauver sa peau. Pas facile quand les coups tombent, quand la mère ne joue plus son rôle que l'austérité gagne tous les coeurs. Un roman coup de coeur, un roman coup de poing.
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