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EAN : 9782207132562
304 pages
Denoël (25/01/2016)
3.88/5   907 notes
Résumé :
Patagonie. Dans la steppe balayée de vents glacés, un tout petit garçon est poursuivi par trois cavaliers. Rattrapé, lancé de l’un à l’autre dans une course folle, il est jeté dans un buisson d’épineux.
Cet enfant, c’est Rafael, et les bourreaux sont ses frères aînés. Leur mère ne dit rien, murée dans un silence hostile depuis cette terrible nuit où leur ivrogne de père l'a frappée une fois de trop. Elle mène ses fils et son élevage d’une main inflexible, écr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (255) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 907 notes
Je viens de refermer Il reste la poussière de Sandrine Collette.
Une centaine d'avis... alors une dizaine de lignes suffiront ici pour exprimer mon ressenti.

Alors oui, sur la quatrième de couverture, il est dit que nous sommes en Patagonie, Argentine.
Un prologue superbe d'une violence exacerbée. J'adore les prologues... et là pour le coup ,j'ai été servie.

Je me suis crue sur les hauts plateaux afghans assistant à une partie de bouzkachi, jeu guerrier millénaire, mais cette fois les cavaliers ne galopent pas après une chèvre décapitée ou un veau éviscéré mais un marmot qui tient à peine sur ses jambes et qui est, lui, bien vivant, Rafael.
C'est violent mais c'est une bonne mise en bouche pour avertir le lecteur qu'ici dans les steppes patagoniennes on ne rigole pas tous les jours!
Ici, dans l'estancia de la famille, la devise semble être trime ou crève sous le regard acéré d'une mère tyrannique!
Ici, « le bonheur est contre-nature ».
Pas de place ni le temps pour les sentiments, l'affection, mais quelques heures mensuelles pour se prendre une bonne biture à San Leon et cela pour les plus grands, les plus besogneux.
Autres temps, autres lieux, autres moeurs...
Ce roman de part son atmosphère et son ambiance a convoqué à ma mémoire le souvenir d'une autre lecture, le sillage de l'oubli de Bruce Machart.

Bref, j'ai aadoooré.
Une écriture tendue à la hauteur des enjeux qui se jouent dans cette famille sert le récit.
Si j'avais été scotchée par Des noeuds d'acier, bluffée par Un vent de cendres, j'ai été atomisée par Il reste de la poussière!
Par contre, je n'ai plus qu'une hâte, arracher Les six fourmis blanches de la bibliothèque de ma fille, elles m'attendent depuis un petit moment déjà.
Mais peut-être que je ferais mieux de lire Les cavaliers de Joseph Kessel...
Dire au revoir aux gauchos et partir retrouver les tchopendoz, les joueurs de bouzkachi!
Au final, je vais garder ma cravache, elle pourrait bien me servir encore.
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Denoël...

Argentine. Plateaux de la Patagonie. Une steppe, immense, balayée par les vents glacials. Des sentiers de caillasse brûlés par le vent. Une terre si sèche que les arbres l'ont désertée. Des forêts, au loin, derrière les plateaux rocheux. Des milliers d'hectares où les troupeaux vaquent. Seules les grosses exploitations qui font commerce avec l'Europe survivent. C'est ici, au milieu de rien, que s'élève l'estancia. Une exploitation menée d'une main de fer par la mère et ses quatre fils, les jumeaux, Mauro et Joaquin, Steban et enfin, le petit dernier, Rafaël. La mère, silencieuse, froide, autoritaire, n'ayant pas une once d'amour pour aucun d'eux, leur mène la vie dure, à coup de triques. Endurcie depuis qu'elle leur cache la mort de leur ivrogne de père, battu à mort et le corps plongé dans les marais. Les gamins n'ont d'autre choix que de travailler à longueur de journée, s'occupant des vaches et des moutons. Rafaël, rejeté, banni, détesté, depuis toujours, subit les mauvais coups et les brimades des jumeaux. Seule compte la compagnie de Halley, son cheval, et ses chiens. Seuls réconforts dans cette vie où il faut sans cesse se battre...

Dans ce roman choral d'une noirceur implacable, Sandrine Collette s'immisce au coeur de cette famille haineuse en nous offrant un huis clos étouffant et oppressant, paradoxalement dans d'immenses espaces. Elle nous plonge au coeur de cette nature aride, asséchée, à la fois hostile et sublime. Personnifiée, omniprésente, elle façonne et conditionne les hommes et les femmes. Pas l'ombre d'un espoir. L'amour et l'innocence n'ont guère leur place. Seules la violence et la haine animent cette famille déchirée et fielleuse. L'auteur met un point d'honneur à décrire parfaitement cette nature rude, cette ambiance pesante et malveillante, ces relations familiales inexistantes et les silences assourdissants de la mère. Tout est parfaitement retranscrit et donne du souffle à ce roman. Écoutant tour à tour chacun d'eux, l'on ressent toute cette violence et cette animosité qui transpirent d'eux. Un roman remarquable servie par une écriture parfaitement maîtrisée, d'une grande richesse et précision.
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Sandrine Collette installe soigneusement ses différents personnages, prenant le temps pour chacun d'eux d'explorer le tréfonds de leurs âmes et déployant à mesure que la lecture avance tous leurs tourments.

Le roman, très noir, où les bons sentiments n'ont pas leur place, du moins chez la mère et ses deux aînés, se déroule dans le cadre somptueux des immenses espaces de la Patagonie, avec cette poussière qui donne son titre au livre, mais aussi toutes les beautés d'une nature à la fois sauvage et envoûtante.

Petit à petit, plusieurs huis clos se mettent en place, d'abord entre la mère et ses quatre fils -- ce n'est pas le plus saisissant -- puis entre le plus jeune, Rafael, héros majeur du roman, et un vieil homme blessé à mort -- enfin le plus dramatique et le plus réussi entre trois des fils.

La mère est une vraie patronne, intraitable, cupide, alcoolique, meurtrière, ne pouvant donner le moindre amour à ses fils, laissant les deux aînés, jumeaux, Mauro et Joaquin, maltraiter le petit, Rafael, sous les yeux du quatrième, Steban, attardé semble-t-il, mais contribuant superbement au climat noir de l'histoire jusqu'au dénouement qui le concernera.

Rafael, très jeune, voudrait la paix, l'honnêteté, deux données inconnues de la mère et des deux aînés. Il aime ses bêtes, vaches, moutons, chevaux et chiens. Il sait endurer, saisir les opportunités, défendant avec rage et passion ses idéaux et ses valeurs dont on peut se demander comment il a pu les acquérir au milieu de la haine et de toute la noirceur de ce texte.

Il est de loin le personnage que Sandrine Collette a le mieux développé pour lui donner une dimension héroïque et opiniâtre jusqu'au bout de l'histoire. Cette histoire est aussi celle de l'éternel ennemi de la paix et de la sérénité, l'argent, qu'il soit gagné, perdu, obtenu inopinément, disparu, qui en devient le coeur et sublime tous les degrés de la haine et de la cupidité jusqu'au meurtre.

Tout se télescope dans cette histoire où chacun observe l'autre, attendant le faux pas, confondant ses obsessions avec une réalité cruelle trouvant son apothéose dans un final magistral.
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Ils sont quatre, quatre frères : les jumeaux, l'idiot et le petit dernier qui sert de souffre-douleur, Rafael. Tous vivent sous l'autorité dictatoriale de la mère qui dirige une estancia en Patagonie. le climat y est rude, le travail ...omniprésent. Les rapports entre tous ... très conflictuels. le père est parti comme ça un jour ... c'est du moins ce que prétend la mère. Les distractions ne sont pas à l'ordre du jour, une fois par mois, la mère et les jumeaux descendent en ville effectuer les achats de premières nécessités, la mère joue au poker et boit sec, les jumeaux n'ont le droit que de regarder. Tout parait figé dans le temps, pourtant un jour un le cruel édifice va se fissurer.
Un roman très très lent, avec beaucoup de descriptions. L'auteur veut nous plonger au coeur de ce drame familial, elle y réussit, ma foi, fort bien. On ressent : la rudesse du climat, ces milliers de moutons qui ont besoin d'attention quasi 24 heures sur 24, la haine que se voue les frères, la mère complètement désabusée qui traite ses fils comme du bétail, la misère a tous les coins de rues. Une très belle histoire avec un scénario super bien développé.
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Décidément, il ne fait pas bon s'appeler Rafael en littérature.
A peine plus verni que l'anti-héros de Grégory Mcdonald, celui-ci peine à trouver sa place au sein d'une famille qui n'a que faire du petit dernier.
Ignoré par sa mère, maltraité par ses frères, abandonné par son poivrot de père, voué à une vie de forçat, le gamin a tourné la roue de l'infortune et décroché le jackpot.
Un canasson et un chien pour seuls réconforts, la balance affective reste largement déficitaire.
Perspective d'avenir sur ces terres arides de Patagonie, zéro. D'autant plus que les petits élevages familiaux comme le sien périclitent au profit d'immenses domaines.
Rafael, c'est un p'tit peu le jour de la marmotte version Cosette.
Jusqu'au jour où un facétieux grain de sable viendra bouleverser l'ordre établi, offrant ainsi à notre jeune pousse l'occasion d'échapper à sa condition peu enviable de victime expiatoire.

Collette goûte peu les joies pourtant ineffables du comique troupier.
A ma gauche, une nature féroce. A ma droite, une famille qui l'est tout autant. Dans l'oeil du cyclone, un gamin ballotté par la vie qui ne rêve que d'ailleurs.

L'écriture est sèche, aride, en parfaite adéquation avec le propos.
Le terrible quotidien de cette fratrie sous le joug d'une mère castratrice et plus particulièrement celui du petit dernier ne lasse pas de répandre un sentiment de malaise diffus.
Ni échappatoire ni sortie de secours d'aucune sorte. Un destin tout tracé. Un enfer pavé de mauvaises intentions.

Collette décortique admirablement ce processus visant à mettre sous l'éteignoir, chaque jour que le Dieu de la gaudriole fait, les velléités d'émancipation d'un souffre-douleur adopté à l'unanimité de ses frangins sous le regard indifférent d'une génitrice acariâtre.

L'ambiance est pesante, l'espace géographique est raccord.
Âpre, rude, aussi accablant qu'il est vaste.
Il vous écrase de sa superbe indifférence glacée.

Au-delà d'un tableau familial confus, miséreux et anarchique formidablement dépeint, Collette s'attaque frontalement à la destinée de tout être et sa propension à pouvoir/vouloir y échapper.

Le récit déroule, sordide, cafardeux sans toutefois se fermer à d'éventuels lendemains qui chantent.
Rafael aurait pu se fendre d'une citation de JFK : Il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie - mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années. 
A vous de voir désormais s'il aura réussi son pari, celui de trouver la paix de l'âme sans en payer le prix fort.
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critiques presse (3)
Actualitte
10 avril 2017
Sandrine Collette n’a vraiment pas à rougir devant les grands noms de ce genre littéraire : Harrisson, Bass, Fromm, Rash...
Lire la critique sur le site : Actualitte
Chro
16 mars 2016
Il reste la poussière, avec son univers clos, oppresse (...) Alternant les voix de la mère et des frères, sa galerie de portraits s’avère saisissante, pour un tableau fataliste et noir, entre western et tragédie.
Lire la critique sur le site : Chro
Telerama
27 janvier 2016
L'auteure parvient à construire un roman des grands espaces tout en installant la sensation du huis clos.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
La mère dévisage la femme qui l'implore. Bien sûr que c'est elle la meilleure solution, elle la mère pauvre et déjà vieillie, à qui on peut demander quand on ne veut pas se salir les mains. Jamais la bourgeoise ne l'aurait appelée madame si elle n'avait le couteau sous la gorge, mais elle est bien contente de la trouver cette nuit-là, et elle y ajoutera une bourse pleine s'il le faut, pour peu que la mère hoche la tête, pour peu qu'elle dise oui. De tous temps il en été ainsi, et les riches ont fait laver leurs fautes aux miséreux, rejetant sur eux la honte et le sang, parce que les pauvres s'en foutent, et qu'à leur tour ils transforment la saleté en argent. Cela ne les gêne pas de tendre la main; ils y sont habitués depuis des siècles, c'est comme rincer la merde, et peut-être ils se pincent le nez mais ils finissent par le faire et c'est toujours assez bon pour eux.
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C'est le mot qui l'interpelle, un mot qu'il n'a jamais entendu. Le bonheur.
Souvent, pour maudire le sort, la mère, devant une bête morte, une récolte gâtée par le mauvais temps ou trop de factures à la fois, s'écrie: Malheur ! Cela, il connaît. Une patte cassée, malheur. Une charogne tombée dans la réserve d'eau, malheur. Et malheur encore, les fils qui tardent à finir leur ouvrage ou le vent qui couche les clôtures, laissant échapper le bétail. Toute sa vie baigne dans ce mélange de résignation et de poing levé au ciel, s'étrangle de peur devant les éléments déchaînés, de rage face au monde qui n'est ni juste ni beau.
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La mère est son avenir, l'estancia sa destinée et son tombeau. Il ne veut ni réfléchir ni répondre. Cela abîmerait trop de choses. Seul le bétail est important, et le travail de chaque instant, l'infinie répétition, lassante et rassurante, et même le galop des chevaux se ressemble de jour en jour, et le souffle des bêtes, et la lumière de l'aube sur la plaine. Envisagée ainsi, la vie n'a pas lieu de changer. Elle peut durer le temps de l'humanité, le temps de l'univers et des certitudes.
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Lorenza était partie deux jours avant son retour, emmenant son rêve et son fils, puisque c’en était un — elle l’avait mis au monde un mois plus tôt.
[...]
C’était il y a peut-être trente ans et rien ne lui a jamais fait aussi mal depuis, et pourtant il l’a cherché, le sort, jouant à cache-cache avec lui, le narguant du haut des plateaux, sur des chevaux fous, sous les cornes des taureaux. Chaque fois qu’il s’est fait embrocher une main ou une jambe, il a espéré que la douleur le distrairait de celle ancrée au fond de sa poitrine. D’année en année, la brûlure s’est atténuée bien sûr. Mais de mémoire d’homme, pas une fois par la suite il n’a senti un tel feu lui dévorer le cœur et les entrailles, pas une fois, sauf ces jours-ci couché dans la grotte, avec son ventre et sa vie qui se rongent de l’intérieur, et au début cela l’a fait rire, presque joyeux, de voir qu’il existait une souffrance plus grande.
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L'image de la vieille le tarabuste, et ses cris et ses colères. Parfois avec Mauro, ils regardaient la statuette de la Vierge posée sur le meuble, et aucun d'eux ne croyait qu'elle puisse être de la même essence que la mère, pas la moindre ressemblance, soit on leur avait menti, soit ils s'étaient trompés, mais qu'on n'essaie pas de leur faire gober une parenté hasardeuse, d'un côté cette masse presque aussi large que haute au cheveu épars, aux joues de dogue, qui ne sait que se taire ou brailler, et de l'autre une silhouette fine et souriante, que rien qu'à la toucher on se sentait mieux, non, vraiment, non. Pour Joaquin et Mauro, il y a les femmes, les hommes et la mère.
(p. 104)
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Vidéo de Sandrine Collette
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