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Critique de Cigale17
Le sourire de Steve, sur la couverture de l'album, devrait charmer tous les lecteurs ! Steve est un cheval, un bon cheval, mais il se rêve exceptionnel. Voilà que, pendant une balade, il trouve une magnifique corne en or. Il l'attache sur sa tête (avec quelques difficultés) et va parader devant ses amis. Mais pendant qu'il fait admirer sa trouvaille, il ne se rend pas compte que la corne est en train de glisser et qu'elle n'est plus sur sa tête…
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Voilà un album bien original ! Kelly Collier se moque gentiment des effets de mode et du suivisme. le cheval marche sur la pointe des sabots, sûr de lui et assez… autocentré, comme on dit aujourd'hui. D'ailleurs, le mythe de Narcisse est évoqué quand Steve retrouve la corne, qu'il croit avoir perdue, en découvrant son reflet dans une mare. Les amis de Steve ont tous attaché quelque chose sur leur tête afin que l'exceptionnel devienne la norme. Mais comme Steve a perdu la corne dans la mare, c'est la simplicité retrouvée qu'il mettra en valeur devant ses amis admiratifs !
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Les illustrations tablent sur la simplicité et se limitent à trois couleurs : le noir, le blanc et un or qui tire parfois sur le vert. le décor est minimal : quelques arbres, des haies, une mare et des « trucs » que les animaux s'attachent sur la tête… La présentation graphique du texte participe grandement à l'histoire. Trois polices sont utilisées dans différentes tailles et différentes épaisseurs : celle imitant l'écriture manuscrite réservée au nom de Steve, une pour le reste du texte et une en relief pour les bruits. Un commentaire fléché explicite certains mots qui peuvent paraître difficiles ou certains dessins qui ont besoin d'un complément. le mot « or » apparaît toujours entourés de petits traits qui traduisent son éclat ; bref, un superbe travail de composition. Ne ratez ni la dernière page ni la quatrième de couverture : elles mettent en lumière toute l'ironie de l'auteure.
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Voilà un album bien original ! Kelly Collier se moque gentiment des effets de mode et du suivisme. le cheval marche sur la pointe des sabots, sûr de lui et assez… autocentré, comme on dit aujourd'hui. D'ailleurs, le mythe de Narcisse est évoqué quand Steve retrouve la corne, qu'il croit avoir perdue, en découvrant son reflet dans une mare. Les amis de Steve ont tous attaché quelque chose sur leur tête afin que l'exceptionnel devienne la norme. Mais comme Steve a perdu la corne dans la mare, c'est la simplicité retrouvée qu'il mettra en valeur devant ses amis admiratifs !
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Les illustrations tablent sur la simplicité et se limitent à trois couleurs : le noir, le blanc et un or qui tire parfois sur le vert. le décor est minimal : quelques arbres, des haies, une mare et des « trucs » que les animaux s'attachent sur la tête… La présentation graphique du texte participe grandement à l'histoire. Trois polices sont utilisées dans différentes tailles et différentes épaisseurs : celle imitant l'écriture manuscrite réservée au nom de Steve, une pour le reste du texte et une en relief pour les bruits. Un commentaire fléché explicite certains mots qui peuvent paraître difficiles ou certains dessins qui ont besoin d'un complément. le mot « or » apparaît toujours entourés de petits traits qui traduisent son éclat ; bref, un superbe travail de composition. Ne ratez ni la dernière page ni la quatrième de couverture : elles mettent en lumière toute l'ironie de l'auteure.
