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Critique de melg
Voilà, j'ai fini ce dernier tome ce matin, à 3h00. Je viens de lire les critiques en première page, et je pense qu'on a tous ressenti plus ou moins la même chose en sachant la fin, en tout cas qu'on a tous compris que l'histoire se finit "mal" mais qu'on ne pouvait pas demander à l'auteur de faire autrement. Elle nous donne un gros coup de poing à l'estomac en nous donnant ce triste aperçu de l'état mental de Katniss, qui ne fait que se dégrader du début, à la fin. Mais la réalité de la guerre, c'est que ses acteurs ne pourront jamais bénéficier vraiment de leur victoire, ils ne gagnent jamais. Seule la génération suivante le pourra. Katniss, Gale, Peeta, Haymitch...c'est l'histoire des faiseurs de libertés qui ne seront jamais libres, parce que c'est impossible.Il y a eut trop de vies, de rêves et de d'esprits volés.
Il faut avouer que la mort de la petite Prim est horrible, et que c'est ce qui fait complètement tomber irrémédiablement Katniss dans la dépression. Mais encore, cette mort était nécessaire, non pas pour le héros, mais pour montrer qu'on ne peut pas sortir de la guerre comme on y est entré, c'est même tout le contraire, la flamme s'est éteinte pour de bon. Suzanne Collins n'a pas écrit ce livre pour son héros mais pour son lecteur. Parce que dès le début, il faut avouer que Katniss est quand même un anti-héros. Elle n'a pas des sentiments à profusions, de passions, annihilés par sa vie qui n'a rien connu d'autre que la mort-de son père- , de lourdes responsabilités -garder sa famille en vie tous les matins- et la faim. Elle se révèle même, dans le deuxième tome, n'être bonne à rien en particulier (piano, dessin, couture) contrairement au héros de base qui est naturellement excellent, et bon, et charitable. Katniss est froide, cruelle souvent -à ne jamais faire attention aux sentiments de Peeta ou de Gale-, égoïste -pour le bien de sa famill-, ce n'est pas le genre de héros à sacrifier sa petite soeur pour le bien d'un groupe. Lors du soulèvement, elle ne pense qu'à une chose : s'enfuir. Tant pis si la guerre explose, tant pis si son absence manquerait dans les rangs, et que ça la foutrait mal, tant pis si au fond, elle est l'étincelle qui fait jaillir le feu. Elle n'en peut plus des responsabilités. Malgré tout, elle est manipulé, tant par sa haine que par les autres, et devient le jouet du destin, un pion dans l'histoire. Un pion, certes, mais décisif, car sans elle, le Capitole existerait toujours, les districts mourraient toujours de faim, et les Hunger Games auraient continué. Et sa petite soeur seraient toujours en vie. Et Katniss chasserait toujours pour sa survie, elle n'aurait sans doute pas d'enfants -car elle n'en avait jamais voulu par peur de les envoyer aux Hunger Games-, peut-être une vie avec Gale, bien plus tard, et n'aurait pas tous ces cauchemars qui l'ont plongé dans d'inextricables abysses de l'Enfer.
Pour (presque :) ) finir, j'ai envie de dire -comme beaucoup d'autres l'ont fait avant moi- que Suzanne Collins est particulièrement douée pour nous accrocher à son histoire (j'englobe les 3 tomes), surtout que dès qu'un chapitre commence, on ne s'attend jamais à la manière dont il finit, et que l'autre commence, et se finit aussi. Je n'ai pas trouvé dans ce tome trois, qui est complètement différent des autres -ce qui marque encore une fois le don de Collins pour retourner la situation, c'est la vie pas le paradis- les rebondissements du premier et du second -le second était vraiment sensas- , surtout le début et une bonne partie du milieu que j'ai trouvés très plats, mais la fin nous met d'un coup hors d'haleine.
Voilà, je pense avoir à peu près dit tout ce que je voulais dire -enfin, on en dira jamais assez hein; C'est vrai qu'à la fin des tas de questions primordiales restent en suspens : finalement, le coup des parachutes explosifs, c'était l'oeuvre du Capitole ou de Coin ? Que sont devenus les autres personnages ? Je pense particulièrement à Gale. Et puis on pense aussi forcément à tous les actes manqués de Katniss, il y en a tellement, toutes ces choses qu'elle aurait voulu faire ou dire, et qui aurait pu changer le cours de sa vie, et on ne fait qu'observer cet échec intérieur, impuissants.
Alors, BRAVO L'AUTEUR, tant pour nous avoir fait plonger dans une tragédie géniale,nous avoir montrer par A + B qu'une dictature fait facilement place à une autre, qu'en voulant bien faire, on peut finir par faire tout le contraire, et Katniss pourrait être en n'importe qui, qu'elle n'a pas toujours fait les bons choix, qu'elle est loin d'être parfaite et la fille idyllique. Enfin, pour avoir avec brio fait passer le message de l'horreur et du traumatisme de la guerre, qui ravage, toujours, notre monde à nous.
Il faut avouer que la mort de la petite Prim est horrible, et que c'est ce qui fait complètement tomber irrémédiablement Katniss dans la dépression. Mais encore, cette mort était nécessaire, non pas pour le héros, mais pour montrer qu'on ne peut pas sortir de la guerre comme on y est entré, c'est même tout le contraire, la flamme s'est éteinte pour de bon. Suzanne Collins n'a pas écrit ce livre pour son héros mais pour son lecteur. Parce que dès le début, il faut avouer que Katniss est quand même un anti-héros. Elle n'a pas des sentiments à profusions, de passions, annihilés par sa vie qui n'a rien connu d'autre que la mort-de son père- , de lourdes responsabilités -garder sa famille en vie tous les matins- et la faim. Elle se révèle même, dans le deuxième tome, n'être bonne à rien en particulier (piano, dessin, couture) contrairement au héros de base qui est naturellement excellent, et bon, et charitable. Katniss est froide, cruelle souvent -à ne jamais faire attention aux sentiments de Peeta ou de Gale-, égoïste -pour le bien de sa famill-, ce n'est pas le genre de héros à sacrifier sa petite soeur pour le bien d'un groupe. Lors du soulèvement, elle ne pense qu'à une chose : s'enfuir. Tant pis si la guerre explose, tant pis si son absence manquerait dans les rangs, et que ça la foutrait mal, tant pis si au fond, elle est l'étincelle qui fait jaillir le feu. Elle n'en peut plus des responsabilités. Malgré tout, elle est manipulé, tant par sa haine que par les autres, et devient le jouet du destin, un pion dans l'histoire. Un pion, certes, mais décisif, car sans elle, le Capitole existerait toujours, les districts mourraient toujours de faim, et les Hunger Games auraient continué. Et sa petite soeur seraient toujours en vie. Et Katniss chasserait toujours pour sa survie, elle n'aurait sans doute pas d'enfants -car elle n'en avait jamais voulu par peur de les envoyer aux Hunger Games-, peut-être une vie avec Gale, bien plus tard, et n'aurait pas tous ces cauchemars qui l'ont plongé dans d'inextricables abysses de l'Enfer.
Pour (presque :) ) finir, j'ai envie de dire -comme beaucoup d'autres l'ont fait avant moi- que Suzanne Collins est particulièrement douée pour nous accrocher à son histoire (j'englobe les 3 tomes), surtout que dès qu'un chapitre commence, on ne s'attend jamais à la manière dont il finit, et que l'autre commence, et se finit aussi. Je n'ai pas trouvé dans ce tome trois, qui est complètement différent des autres -ce qui marque encore une fois le don de Collins pour retourner la situation, c'est la vie pas le paradis- les rebondissements du premier et du second -le second était vraiment sensas- , surtout le début et une bonne partie du milieu que j'ai trouvés très plats, mais la fin nous met d'un coup hors d'haleine.
Voilà, je pense avoir à peu près dit tout ce que je voulais dire -enfin, on en dira jamais assez hein; C'est vrai qu'à la fin des tas de questions primordiales restent en suspens : finalement, le coup des parachutes explosifs, c'était l'oeuvre du Capitole ou de Coin ? Que sont devenus les autres personnages ? Je pense particulièrement à Gale. Et puis on pense aussi forcément à tous les actes manqués de Katniss, il y en a tellement, toutes ces choses qu'elle aurait voulu faire ou dire, et qui aurait pu changer le cours de sa vie, et on ne fait qu'observer cet échec intérieur, impuissants.
Alors, BRAVO L'AUTEUR, tant pour nous avoir fait plonger dans une tragédie géniale,nous avoir montrer par A + B qu'une dictature fait facilement place à une autre, qu'en voulant bien faire, on peut finir par faire tout le contraire, et Katniss pourrait être en n'importe qui, qu'elle n'a pas toujours fait les bons choix, qu'elle est loin d'être parfaite et la fille idyllique. Enfin, pour avoir avec brio fait passer le message de l'horreur et du traumatisme de la guerre, qui ravage, toujours, notre monde à nous.
