AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de alittlematterwhatever


Après un an d'attente, le dernier volume de la trilogie Hunger Games est enfin sorti. Suzanne Collins vous promet un dénouement spectaculaire, digne du plus célèbre des jeux. Mais attention, si vous pensiez être rodé, je préfère vous prévenir : vous n'avez rien vu !

Je m'appelle Katniss Everdeen. J'ai dix-sept ans. J'ai grandi dans le district douze. Je participais aux Hunger Games. Je me suis sauvée. le capitole me hait. Peeta a été fait prisonnier.

Voilà où nous en étions resté. Katniss a été arrachée à l'arène dans laquelle elle combattait pour la seconde fois et ramenée dans le district Treize. Un vent de révolte souffle sur Panem et Katniss n'a d'autres choix que de vêtir à nouveau le costume de Geai moqueur pour mener le peuple à la victoire et renverser le Capitole.
Au départ, je dois avouer que j'avais un peu peur. Après avoir été l'instrument du Capitole, je craignais que Katniss soit désormais l'instrument des Rebelles. Mais mes doutes ce sont bien vite envolés car une fois de plus, le fort caractère de la jeune fille prend le dessus. Je n'aurais jamais dû croire que quelqu'un pourrait contraindre Katniss Everdeen à faire quoi que ce soit.

Je veux dire aux rebelles que je suis en vie. Je suis là, dans le district huit, où le Capitole vient de bombarder un hôpital rempli d'hommes, de femmes et d'enfants désarmés. Il n'y a pas de survivants. Je veux dire aux gens que si vous croyez un seul instant que le Capitole nous ép argnerait en cas de cessez-le-feu, vous commettez une terrible erreur. Parce que vous savez qui ils sont et de quoi ils sont capables. Voilà de quoi ils sont capables. Voilà pourquoi il faut se battre !

J'ai maintenant fini le livre depuis deux jours et je me sens encore toute bouleversée par ce dernier tome. Après les deux premiers tomes, je pensais avoir compris que Suzanne Collins était sans pitié mais elle nous montre ici que la cruauté humaine ne connaît pas de limite. Il faut dire que le décor est différent. Si les deux premiers tomes nous emmenaient au coeur de l'arène des Hunger Games et ses terribles règles du jeu, il en est autrement ici. En effet, pas d'arène, pas de jeu mais une guerre sans merci où tout est permis pour éliminer son ennemi : Torture, sacrifice, confrontation, explosion, stratagème, coup bas. C'est une guerre médiatique sans précédent qui secoue Panem avec comme figure star : Katniss Everdeen, la fille du feu. Mais il est hors de question pour la jeune fille de ne rester que le visage de la rébellion. Elle veut se battre, défendre ce qui lui est cher, sauver Peeta et surtout, elle veut tuer le Président Snow. Plus que la justice, Katniss réclame vengeance.
Ce tome est l'occasion pour nous de retrouver d'anciens personnages et de les découvrir un peu plus. Gale, qui a un rôle beaucoup plus important, Finnick, Beetee et Johanna, les anciens vainqueurs, Prim qu'on a vu grandir. Mais qui dit nouveau district dit également nouveaux personnages. On découvre ainsi la « Présidente » du district treize et le commandant Boggs, entre autre. Et j'ai aimé tous les personnages. En général, il y en a toujours qui m'agace mais là, Suzanne Collins a même réussi à me faire apprécier Peeta. Il m'exaspérait dans les deux premiers tomes et là je l'ai trouvé marrant et sympathique – Un vrai exploit.
Plus que les personnages, Suzanne Collins cherche à nous montrer un monde en guerre. Une vraie guerre où il n'y a aucune pitié pour les héros, où les Happy-End ont toujours un goût amer. La lecture de ce roman a été une véritable torture psychologique. Tout d'abords, une fois commencé, il est presque impossible de le reposer : chaque fin de chapitre nous incite à vouloir lire la suite. Ensuite, avec ce roman, j'ai presque ressenti chaque sentiment. La colère, l'angoisse, la fatigue, la douleur, l'amour. C'est probablement l'une des lectures les plus dures que j'ai eu. Pourtant, certains livres proposent également un décor de monde en guerre, mais le réalisme de Suzanne Collins était bouleversant. Elle ne nous fait pas de cadeau et nous montre la réalité telle qu'elle est. On observe avec les yeux de Katniss, avec comme elle, l'envie parfois de se cacher dans un placard. Si certain roman me donne du baume au coeur, il n'en est pas de même pour Hunger Games, qui me laisse aux portes du désespoir, un sentiment de gâchis dans le coeur et la certitude de lire un roman plus léger pour évacuer tout ce stress.

Lien : http://alittlematterwhatever..
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}