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Critique de annie


annie
14 septembre 2013
comme toujours, coup de coeur pour ce roman... et critique sociale de l'époque.
L'histoire nous est contée par Madame Pratolungo, savoureuse française, passionaria, veuve d'un révolutionnaire sud-américain, et fille d'un vieux beau toujours vert.


Son regard sur les anglais est impitoyable et très moderne pour l'époque. Seule Lucilla, la pauvre Miss Finch, trouve grâce à ces yeux, et pour qui elle développe un instinct quasi maternel. En ce qui concerne les autres personnages, elle semble n'avoir aucun atome crochu envers eux. Elle les trouve coincés, ennuyeux.


Lucilla s'éprend de Oscar, au son de sa voix et au touché de sa main. Quand à Oscar, beau jeune rentier oisif, perturbé par une accusation de meurtre dont son jumeau Nugent l'a sauvé, Madame Pratolungo le trouve un peu "molasson".


Lorsque son jumeau arrive, celui-ci encourage Lucilla a se faire opérer des yeux. Malgré l'avis contraire de la famille, Lucilla accepte afin de découvrir si Oscar est bien tel qu'elle l'imagine.


Malheureusement, entre temps Oscar a de plus en plus de crise d'épilepsie et se fait soigné au nitrate d'argent. Il est défiguré, et sa figure a pris une teinte bleuâtre, irréversible.


Incapable d'avouer son problème à Lucilla, il lui fait croire que c'est son jumeau qui est défiguré. En fait, il est la cause même de son malheur avec cette substitution d'identité.


Nugen amoureux également de Lucilla, va profiter de l'occasion. Les deux frères font penser au docteur Jekyll et M. Hyde... même figure mais caractère totalement opposé.

Heureusement Madame Pratolungo est là pour essayer de remettre les choses en ordre et rendre le bonheur à sa chère pupille.

En fait le roman fonctionne comme un feuilleton, avec retournement de situation. Tout simplement passionnant.
Lien : http://mazel-pandore.blogspo..
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