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Critique de Elletse


Ceci est mon deuxième roman de Wilkie Collins et si vous voulez passer un bon moment, allez-y ! Entre multiples intrigues, personnages loufoques ou tordus, héroïnes fortes et décidées, le héros (Anti-héros victorien ! le roman date de 1872 !) n'est pas le plus costaud, ni le plus courageux !
Wilkie Collins (ami dans l'ombre de Dickens pour la petite histoire) laisse éclater sa rage du roman conformiste et c'est très très drôle (lire son roman Mari et Femme avec l'algarade sur les sportifs). Je ne résiste pas à l'envie de vous faire profiter du résumé de la quatrième de couverture (édition Phoebus) qui est - il faut le dire - parfaite :

"Lucilla, une jeune fille du meilleur monde, aveugle depuis la petite enfance, est amoureuse d'Oscar, un brave garçon dont la beauté et les vertus se résument pour elle au son d'une voix, et à la ferveur de quelques caresses. Opérée de la cataracte, elle va recouvrer la vue... sans se douter qu'à la faveur d'un complot un autre va prendre la place d'Oscar en se faisant passer pour lui.

N'en disons pas plus. Précisons seulement qu'en retrouvant l'usage de ses beaux yeux la chère enfant va découvrir tout un monde chaudement illuminé, délicieusement coloré, qui pratique à toute heure le faux-semblant, le mensonge, la trahison et ces mille et une formes de tromperie que se réservent l'un à l'autre ces êtres dits normaux qui ont la chance de se pouvoir regarder dans le blanc des yeux..."

Si ce n'est pas génial de lire ça ! J'adore tout particulièrement la fin. La préface de Michel le Bris dans l'édition Phoebus est très intéressante également.
A lire en dernier si on veut conserver le suspens...
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