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Critique de Anais_Yuuki
"Necrosis" avait tout pour me plaire : une quatrième de couverture alléchante, un thème frôlant le surnaturel, une ambiance prétendue "anxiogène", et pourtant, je referme ce livre assez déçue.
L'histoire est centrée sur Mackenzie Abelane, ancien flic, engagée pour découvrir les raisons de la disparition des habitants d'un hameau. Alors qu'elle pensait que cette enquête serait "facile", elle va peu à peu sombrer dans l'horreur.
Dans un premier temps, j'ai beaucoup apprécié la première partie du livre. Comme pour "l'abattoir", l'auteure rentre rapidement dans le vif du sujet, nous passant sous silence le passé de Mackenzie. On rentre dans une enquête où la frontière avec le surnaturel est très mince. Comme promis par la quatrième de couverture, l'ambiance est anxiogène et nous sombrons dans l'horreur à chaque journée de passée. Malheureusement, j'ai trouvé que l'histoire a perdu de son intérêt lorsque la raison de ces disparitions a été mis en lumière. Je n'ai pas vraiment apprécié la tournure qu'a pris le récit dans la deuxième partie. Il perdait en suspens et l'ambiance n'était plus du tout anxiogène.
Le deuxième point que je n'ai pas apprécié est l'histoire d'amour. Je n'en suis déjà pas fan en général, mais je n'ai pas trouvé l'intérêt d'en intégrer une dans ce genre de récit. J'avais l'impression de suivre deux adolescents niais et cucul. de plus, j'ai trouvé qu'elle prenait un peu trop de place et qu'elle adoucissait le récit, qui devenait alors moins horrifique. Aucun des personnages n'est attachant ou ne donne envie de ressentir de l'empathie pour lui.
Pour conclure, je ne déconseillerais pas ce livre car je pense qu'il peut plaire à beaucoup de personnes. Christelle Colpaert-Soufflet maîtrise parfaitement le côté abjecte des hommes et les tortures qu'ils peuvent réaliser sur les autres.
Cependant, il manque pour moi l'ambiance anxiogène que promettait la quatrième de couverture.
L'histoire est centrée sur Mackenzie Abelane, ancien flic, engagée pour découvrir les raisons de la disparition des habitants d'un hameau. Alors qu'elle pensait que cette enquête serait "facile", elle va peu à peu sombrer dans l'horreur.
Dans un premier temps, j'ai beaucoup apprécié la première partie du livre. Comme pour "l'abattoir", l'auteure rentre rapidement dans le vif du sujet, nous passant sous silence le passé de Mackenzie. On rentre dans une enquête où la frontière avec le surnaturel est très mince. Comme promis par la quatrième de couverture, l'ambiance est anxiogène et nous sombrons dans l'horreur à chaque journée de passée. Malheureusement, j'ai trouvé que l'histoire a perdu de son intérêt lorsque la raison de ces disparitions a été mis en lumière. Je n'ai pas vraiment apprécié la tournure qu'a pris le récit dans la deuxième partie. Il perdait en suspens et l'ambiance n'était plus du tout anxiogène.
Le deuxième point que je n'ai pas apprécié est l'histoire d'amour. Je n'en suis déjà pas fan en général, mais je n'ai pas trouvé l'intérêt d'en intégrer une dans ce genre de récit. J'avais l'impression de suivre deux adolescents niais et cucul. de plus, j'ai trouvé qu'elle prenait un peu trop de place et qu'elle adoucissait le récit, qui devenait alors moins horrifique. Aucun des personnages n'est attachant ou ne donne envie de ressentir de l'empathie pour lui.
Pour conclure, je ne déconseillerais pas ce livre car je pense qu'il peut plaire à beaucoup de personnes. Christelle Colpaert-Soufflet maîtrise parfaitement le côté abjecte des hommes et les tortures qu'ils peuvent réaliser sur les autres.
Cependant, il manque pour moi l'ambiance anxiogène que promettait la quatrième de couverture.
