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Critique de kuroineko


Livre lu dans le cadre de l'opération Masse critique de novembre. Un grand merci à Babelio pour m'avoir sélectionnée et à 404 Éditions pour leur envoi et pour la promotion d'auteurs aussi talentueux qu'Anthony Combrexelle.

Au crépuscule fait suite à Presque Minuit, même s'il est possible de lire seulement le second tome (quoiqu'on se prive alors d'une partie de la vie des personnages et d'une bonne histoire).

Dans ma précédente critique sur Presque Minuit, j'avais émis des réserves minimes sur le livre, concluant néanmoins qu'un tel premier roman ne pouvait qu'aller s'améliorant. C'est en effet le cas et Au crépuscule se révèle une histoire aussi bien construite que racontée.

Paris, janvier 1893. J'ai retrouvé avec plaisir les quatre orphelins. Retrouvailles tambour battant d'ailleurs avec une épique course-poursuite en fiacre dans les rues de Paris.
Les adolescents vivent désormais dans un endroit confortable et chaleureux - surtout comparé à la vieille guérite moisie qui leur servait de refuge initial sous un pont. Presque quatre années ont passé depuis leurs premières aventures. La vie s'est montré plus clémente jusque-là, leur permettant de panser blessures et chagrins.

A nouveau se profilent de mystérieuses péripéties à l'horizon. Des enfants des quartiers pauvres et des orphelinats disparaissent. Huit gargouilles de la cathédrale de Notre-Dame aussi. Étranges affaires en perspective... Allumettes, Bègue, Morve et Fleur vont être confrontés à de nombreuses épreuves. Anthony Combrexelle n'hésite pas, comme il l'a déjà montré dans Presque Minuit, à malmener douloureusement ses personnages. Les larmes et le sang s'apprêtent à couler et les adolescents à faire face à des bouleversements.

L'histoire est menée à un bon rythme, alternant des phases effrénées et des moments de calme et d'introspection. L'action est au rendez-vous, pas le temps de ressentir la moindre pointe d'ennui. Les émotions se taillent également une belle part. Même ayant dépassé depuis belle lurette l'âge des héros, j'ai eu la sensation de vivre et de ressentir avec eux tout ce qui se déroule au long des 340 pages du roman. Chapeau Mr Combrexelle pour le caractère immersif de votre récit.

Roman d'aventures un cran plus sombre que Presque Minuit, Au crépuscule plaira aux adolescents amateurs de bonnes histoires. Et aux adultes chez qui scintille toujours l'étincelle éthérique. La mienne a rechargé ses batteries grâce à cette palpitante et réjouissante lecture.

NB: un mot pour saluer la magnifique couverture des deux tomes, qui attire l'oeil avec élégance
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