Presque minuit, tome 2 : Au crépuscule

Je remercie Babelio et 404éditions pour l'envoi de ce roman, sa couverture est aussi belle que pour « Presque minuit » et peut-être moins fragile aussi. J'ai découvert cet auteur l'an dernier lors de l'achat de « Presque minuit », il a été lu en début d'année et j'ai beaucoup apprécié l'atmosphère, les personnages et l'imagination. En voyant ce tome en Masse Critique, je n'ai pas hésité et je l'ai sélectionné. Par contre, j'ai reçu le livre sans un mot de l'éditeur, dommage…

J'ai eu du mal à me remettre dans l'univers de cet auteur et des différences entre les personnages. On les retrouve 4 ans plus tard, leur situation a bien changé, ils n'habitent plus dans un taudis à fuir devant les policiers. L'auteur alterne toujours passé et présent, ce qui permet de resituer les évènements et les personnages du premier tome. Malgré mon excellente découverte du premier, j'ai entre temps oublié quelques détails, j'ai aussi lu quelques romans entre les deux… Différentes enquêtes et de nombreux personnages font leur apparition, difficile de suivre les différentes implications de tout le monde. Malgré tout, je trouve qu'il y a moins d'évènements que dans le précédent et que l'histoire avance moins vite. Mais les 100 premières pages passées, la lecture s'est faite d'elle-même, les pages défilaient sans trop de problème avec quelques passages relus pour être sûre de ne louper aucun détail. L'histoire est aussi complexe que pour le premier tome et j'ai beaucoup apprécié la découverte des bois éthernels, de nouvelles créatures fantastiques y font leur apparition. du coup, les 100 dernières pages ont été plus longues que prévues à lire car je ne pouvais m'empêcher de sauter des passages pour ne lire que les dialogues mais il me manquait des détails. Pour certaines, ces dernières pages ont été lues deux fois… de nombreux imbroglios sont donc de la partie dans ce tome. Tout au long de ma lecture, j'ai essayé de les démêler mais rien n'est ce qu'il paraît et tout part dans tous les sens. C'est aussi un tome fort en émotions, quelles qu'elles soient. Tout en lisant, plus j'avançais vers la fin, plus je ne pouvais m'empêcher de réfléchir aux différentes ramifications et de trouver des liens entre les différents évènements. Difficile d'avancer dans ma lecture dans ces conditions… Finir celle-ci avec la larme à l'oeil, ce n'est pas évident mais tellement rare de ma part, je me suis attachée à ces enfants et je n'avais vraiment pas envie de les quitter. Certaines questions sont malgré tout restées sans réponses, peut-être les aurons-nous plus tard ?

Comme vous l'aurez compris, c'est un coup de coeur pour ce second tome et pour l'imagination de cet auteur entre steampunk, mythologie et fantastique. J'espère qu'il nous permettra de retrouver les différents personnages dans un prochain épisode et avec un autre superbe couverture signée Axel Mahé. Si vous êtes amateurs de steampunk et de fantastique, je vous conseille très fortement de découvrir « Presque Minuit » et celui-ci, l'univers y est complexe à souhait et les personnages très vivants. Pour ma part, je vais pister ses prochaines publications, au cas où. Au niveau de la relecture, quelques coquilles et bout de phrases en trop ont été oubliées (au nombre de 4).

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Après avoir lu Presque Minuit, j'étais fin prête à attaquer Au crépuscule. Les deux tomes peuvent se lire indépendamment, mais je pense qu'il est dommage de ne pas connaître le passé de nos héros en attaquant la suite. Ils ont un passif qui a conduit à des événements douloureux et qui vont marquer leurs actions par la suite. Et pour moi, mieux comprendre un personnage, c'est mieux se l'approprier et donc apprécier encore plus l'histoire.

Presque Minuit n'avait pas su me charmer totalement, mais j'étais intriguée de savoir ce qu'ils avaient pu devenir. Au crépuscule a été pour moi une lecture plus prenante et plus aboutie également. J'ai notamment senti que l'univers était mieux exploité et qu'il coulait de source par rapport à tous les événements parallèles. J'ai particulièrement aimé le fait que l'univers des créatures surnaturelles soit encore plus exploité et que l'on voit aussi d'autres organisations, ainsi que le passif des humains avec la magie. On entre encore plus dans le vif du sujet, sans donner à l'ensemble un côté trop féerique, et en gardant une part de noirceur. Cela s'adapte totalement à l'époque et cette touche de frisson donne clairement un plus à la lecture, permettant de mieux s'imprégner.

Là où, encore une fois, je conseille de lire Presque Minuit, c'est que l'on découvre nos héros quatre ans après les événements désastreux de l'Exposition Universelle. Leur évolution est d'autant plus marquée. Les trois plus âgés m'ont touchée ici, alors que ce n'était pas le cas dans le premier tome. Les voir grandir est non seulement plaisant, mais les relations qu'ils ont pu se construire le sont tout autant. Mention spéciale pour La Teigne, personnage qui était antipathique et que j'ai adoré ici. Alice est aussi un petit bonheur. Voir une femme aussi moderne et déterminée était aussi top. Un pied de nez à l'époque qui est bienvenue car c'est souvent la condition féminine qui me bloque dans mes lectures de cette époque.

L'histoire m'a beaucoup plu dans sa globalité, autant dans la mythologie que dans les intrigues. Et pourtant, je n'ai mis qu'un 3.5 sur 5. Il y a des détails qui m'ont chagrinée. comme la distance que l'auteur met avec ses personnages. le fait de mettre encore en avant leurs défauts plus que leurs qualités n'aide pas. Il y a aussi la façon dont ils sont désignés : l'adolescent potelé, la rouquine, la blondinette... cela les dé-personnifie pour moi. On peut parler comme cela de personnage secondaire, ou bien de façon sporadique dans son récit, mais tout le temps... C'est comme faire face à des étrangers, et quelques fois, surtout en ce qui concerne les garçons, je mettais un peu de temps à comprendre de qui on parlait.

La Mort. Avec un grand M, oui. Parce que dans le premier, nous avions eu notre lot, mais ici, c'est à se demander si l'auteur ne cherchait pas à faire souffrir ses héros, encore et encore. J'ai eu cette impression d'acharnement en quelque sorte. Cet effet apparaît d'ailleurs assez tôt avec la mort d'un personnage qui est assez étrange dans le traitement. On a l'impression qu'il n'a été créé que pour cela, et pourtant l'auteur le rend extrêmement sympathique et cela dès le départ. Est-ce que pour son décès nous touche plus ? Peut-être, mais je n'arrive toujours pas à réellement la comprendre. Elle a un impact, certes, mais le même phénomène aurait pu se produire avec un élément déclencheur moins morbide. J'ai eu ce même sentiment avec une autre mort à la fin. Elle a un côté plus "compréhensible" mais je pense que nos héros ont perdu assez de figures "paternelles" comme cela depuis le début de leurs aventures. Les mettre au pied du mur de la sorte était vraiment cruel, et en lisant ce passage, je n'arrivais pas à y croire. Sans compter que je ne saisis pas comment nos héros ont pu comprendre qui était la cible ultime...

Au crépuscule est un second tome qui m'a plu malgré ses défauts. C'est une histoire originale qui met en avant des héros qui sortent de l'ordinaire tout en exploitant vraiment bien l'époque où se déroule l'action. Je me suis cette fois-ci attachée à de nombreux personnages, Fleur, à l'exception. Son caractère et son manque d'évolution font qu'elle restera un personnage que j'ai trouvé très agaçant. Elle n'est cependant pas trop au coeur de l'action ce qui a atténué mon ressenti. Je ne sais pas s'il y aura une suite, mais le cas échéant, je pense que ma curiosité me poussera à la lire, car il y a un réel potentiel pour un troisième tome.

Livre lu dans le cadre de l'opération Masse critique de novembre. Un grand merci à Babelio pour m'avoir sélectionnée et à 404 Éditions pour leur envoi et pour la promotion d'auteurs aussi talentueux qu'Anthony Combrexelle.

Au crépuscule fait suite à Presque Minuit, même s'il est possible de lire seulement le second tome (quoiqu'on se prive alors d'une partie de la vie des personnages et d'une bonne histoire).

Dans ma précédente critique sur Presque Minuit, j'avais émis des réserves minimes sur le livre, concluant néanmoins qu'un tel premier roman ne pouvait qu'aller s'améliorant. C'est en effet le cas et Au crépuscule se révèle une histoire aussi bien construite que racontée.

Paris, janvier 1893. J'ai retrouvé avec plaisir les quatre orphelins. Retrouvailles tambour battant d'ailleurs avec une épique course-poursuite en fiacre dans les rues de Paris.
Les adolescents vivent désormais dans un endroit confortable et chaleureux - surtout comparé à la vieille guérite moisie qui leur servait de refuge initial sous un pont. Presque quatre années ont passé depuis leurs premières aventures. La vie s'est montré plus clémente jusque-là, leur permettant de panser blessures et chagrins.

A nouveau se profilent de mystérieuses péripéties à l'horizon. Des enfants des quartiers pauvres et des orphelinats disparaissent. Huit gargouilles de la cathédrale de Notre-Dame aussi. Étranges affaires en perspective... Allumettes, Bègue, Morve et Fleur vont être confrontés à de nombreuses épreuves. Anthony Combrexelle n'hésite pas, comme il l'a déjà montré dans Presque Minuit, à malmener douloureusement ses personnages. Les larmes et le sang s'apprêtent à couler et les adolescents à faire face à des bouleversements.

L'histoire est menée à un bon rythme, alternant des phases effrénées et des moments de calme et d'introspection. L'action est au rendez-vous, pas le temps de ressentir la moindre pointe d'ennui. Les émotions se taillent également une belle part. Même ayant dépassé depuis belle lurette l'âge des héros, j'ai eu la sensation de vivre et de ressentir avec eux tout ce qui se déroule au long des 340 pages du roman. Chapeau Mr Combrexelle pour le caractère immersif de votre récit.

Roman d'aventures un cran plus sombre que Presque Minuit, Au crépuscule plaira aux adolescents amateurs de bonnes histoires. Et aux adultes chez qui scintille toujours l'étincelle éthérique. La mienne a rechargé ses batteries grâce à cette palpitante et réjouissante lecture.

NB: un mot pour saluer la magnifique couverture des deux tomes, qui attire l'oeil avec élégance

Au crépuscule est un roman steampunk dans un Paris du XIXeme rempli par le mystère et la magie. Il suis le premier tome « Presque minuit » du même auteur mais avec tous les charmes d'une suite : il reprends le même style d'écriture et un univers bien campé mais l'histoire se lit de manière complément indépendante sans oublier de reprendre les clés de compréhension de l'univers. Les chocs et contre chocs des quatre adolescents sont eux très contemporains et devraient parler aux jeunes lecteurs. L'univers construit d'Anthony Combrexelle est un vrai gage de distraction et la trame un moyen de mieux le saisir, y auras t'il une suite ?
#Netgalley#aucrepuscule

Dans ce tome 2, on y retrouve nos orphelins quelques année plus tard, en 1893, qui mènent désormais une vie confortable auprès de leur mère adoptive. Ils font maintenant parti des Gardes de l'éther et on pour rôle de retrouver les reliques magiques qui se sont éparpillées dans Paris, lors de la chute de la tour des sorcières d'Hecates. Mais un jour, de jeunes enfants disparaissent ainsi que des gargouilles. Ils vont alors être embarqués dans une enquête aussi mystérieuse que dangereuse.

Même si les deux tomes sont excellents, j'ai une grosse préférence pour celui-ci, qui est un vrai coup de coeur. Ce roman a un côté plus magique, plus fantastique que le précédent qui était plus axé sur la technologie, les inventions, la mécanique, typique au genre steampunk quoi ! Mais l'intrigue n'en reste pas moins sombre et captivante. Je ne me suis pas ennuyée une seconde !

J'ai réussi à m'attacher aux personnages, ce qui n'était pas le cas dans "Presque minuit". J'ai vraiment adoré suivre leurs aventures et leur amitié est mise à rude épreuve dans ce roman, ce qui est d'autant plus intéressant !

Avant de me lancer dans ces 2 romans, je me suis renseignée et j'ai vu qu'ils étaient dissociables. Alors oui, vous pouvez totalement commencer par "Au crépuscule" pour finir avec "Presque minuit" sans que vous soyez perdu dans l'intrigue. Mais, je vous conseille tout de même de les lire dans l'ordre. Car certains éléments du passé sont vaguement énumérés dans ce livre sans être détaillés, ça ne gêne en rien à la lecture, de ne pas savoir ce qu'ils ont vécus 4 ans auparavant, mais je pense que c'est mieux d'avoir toutes les informations !

Voilà, c'était vraiment une super lecture et encore une fois une belle découverte de ce roman et de son auteur ! Triste de quitter cet univers, j'aimerais tellement qu'il y ai une suite ! En tout cas, je conseille vivement ce roman, riche et mouvementé !