AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de maltese


Ce livre est un recueil regroupant un roman et quatre nouvelles qui ont pour cadre un lieu commun, la Péninsule, lieu dont on apprend peu de choses, rescapé d'un quelconque apocalypse dont on ne sait rien.
Avec "Les crocs et les griffes", le roman qui ouvre l'ensemble, le lecteur va faire la connaissance de Joe Sagar, éleveur de slictes, créatures extraterrestres dont les peaux sont "récoltées" lors de leurs mues pour en faire des vêtements et autres accessoires de mode, convoités pour leurs curieuses capacités à transcrire les émotions de la personne qui les porte.
Sur ces terres isolées au milieux des eaux, les prisonniers peuvent s'ils le désirent participer au programme PDC, qui, contre une remise de peine, consiste à entrer au service d'une personne et à lui servir en cas de besoins de réserve d'organes ou autres parties du corps. le principe est horrible et la force du roman réside dans sa noirceur, Michael Coney "se contentant" d'exposer les faits et ne prenant partie pour aucun des camps qui s'opposent, à savoir ceux qui sont pour et ceux qui sont contre ce système. Et ne comptez surtout pas sur une quelconque fin heureuse, les choses ne s'achevant tout simplement pas puisqu'à l'issue du roman le monde continue de tourner sur sa lancée.
Les nouvelles sont à l'avenant. On y retrouve notamment Joe Sagar, toujours cette noirceur ambiante et on y découvre vaguement plus cette terre étrange, à la fois si proche et si lointaine de la nôtre.
L'ensemble distille un curieux climat, nimbée parfois de nostalgie, et qui m'a fait penser au bout du compte au recueil (hautement recommandé) de Ballard, "Vermillion sands".
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}