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Critique de umezzu


Michael Connelly continue d'exploiter le duo entre un Harry Bosch vieillissant, retraité de la police et Renée Ballard, la jeune inspectrice au quart de nuit d'Hollywood. Bosch participe à l'enterrement de John Jack Thompson, un de ses mentors lors de ses débuts au LAPD. Son ex-collègue lui lègue un livre de meurtre, c'est à dire l'entière procédure, relative au meurtre il y a des années dans une ruelle d'un quartier contrôlé par un gang d'un jeune blanc. Pourquoi John Jack avait-il gardé par devers lui en partant à la retraite cette affaire, à laquelle d'ailleurs il n'avait pas directement participé ? En quoi ce meurtre qui ressemble à une embrouille sur fond de stups était-il si intéressant pour le policier ?
Bosch propose à Ballard de reprendre ensemble le dossier. Elle avec les moyens de la police, lui avec son instinct de fouineur à la recherche de la vérité.
En parallèle, Ballard se retrouve de permanence sur la mort dans un incendie d'un jeune sans-abris. Accident ou meurtre ? Bosch, lui, aide son demi-frère l'avocat Mickey Haller pour le procès du tueur d'un juge. le client d'Haller a avoué et ses traces ADN étaient présentes sur la main de la victime. Une affaire perdue d'avance...

Le début du livre rappelle certaines scènes de la série télé Bosch, diffusée en même temps. Mais la confusion ne dure guère. Comme d'habitude, Connelly mène le lecteur dans une progression très ordonnée. Tout se met petit à petit en place. Cet Incendie nocturne ne montre pas de temps mort. Connelly parvient à déclencher des retournements de l'intrigue à plusieurs moments clés. Cet aspect rend Incendie nocturne plus dense et plus prenant que ses derniers romans. L'auteur suit toujours aussi précisément les procédures policières et judiciaires américaines. Ici, il présente notamment les conditions draconiennes prévues par la loi californienne pour les écoutes téléphoniques. La complicité Bosch / Ballard s'intensifie. Ballard apparaît de plus en plus comme celle qui va continuer à rendre justice aux victimes, comme Bosch n'a cessé de le faire dans sa très longue carrière.
Les pages s'enchaînent à grande vitesse. La page-turner est là, intelligent, bien bâti, autour de personnages désormais bien implantés. Une grande réussite.
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