AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ladesiderienne


Je suis triste de voir qu'au fil de ses nombreuses productions, le plaisir que j'avais de lire Michael Connelly s'étiole. Je suis nostalgique du Harry Bosch impétueux et dynamique de ses débuts. L'auteur a choisi de faire vieillir son héros et cela me fait de la peine de le voir désormais malade et claudiquant, condamné à sortir de l'oubli des dossiers poussiéreux. Sa rencontre avec Renée Ballard, celle qui est appelée sans doute à prendre la relève, dans "Nuit sombre et sacrée", m'avait déçue.

Michael Connelly a toujours excellé dans la description des procédures policières (ou judiciaires) mais là, trop, c'est trop ! On se perd dans les détails et les multiples affaires menées de front : celles du quart de nuit au LAPD pour Ballard et les "cold cases" de Bosch. Dans "Incendie nocturne" on replonge dans un autre règlement de comptes entre membres de gangs, auquel s'ajoute une enquête sur les magouilles d'un cabinet d'avocats. J'ai retrouvé un peu d'adrénaline dans les 150 dernières pages. J'ai malgré tout apprécié le retour de Mike Haller, l'avocat de la défense et demi-frère de Bosch, en guest star. Certes, le duo Ballard/ Bosch est complémentaire et fonctionne, mais le lecteur qui a connu l'homme à la devise "Tout le monde compte ou personne" à ses tous débuts, comme moi, n'y trouve pas vraiment son compte. Par affection pour Harry, je continuerai tout de même à lire ses aventures mais je n'accorde qu'un 11/20 à ce titre.
Commenter  J’apprécie          300



Ont apprécié cette critique (27)voir plus




{* *}