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Critique de Crossroads


La couv' de ce bouquin fleure bon les innombrables films tournés par les joyeux duettistes que furent Stallone/Schwartzy à une époque que les moins de 20 ans ne peu...
Et puis cette accroche déclamée d'une voix d'outre-tombe :
"on lui a tout pris sauf sa colère".
On sentait bien que pour la balade champêtre à ramasser du champipi, on allait repasser.
Non, ça allait chier grave, c'était certain.
Et de fait, la gastro promise fut bel et bien au rendez-vous.
Heuuu, non, pas de nos vacances, les garçons.

Vous aimez la baston.
Ouaiiiiis.
Vous avez apprécié Karaté Kid.
M'ouaiiiiis.
Wild Child devrait vous faire passer un très honnête moment à défaut d'être follement surprenant.

Il s'appelle Eddie, le gars.
Son créneau, la lutte.
Mais un jour, c'est le drame.
Le geste de trop.
Celui qui pourrait bien vous envoyer en taule sans passer par la case départ et ses 2000 balles mensuels.
Le flouze, c'est bien ce qui motive Sunday.
Organisateur de combat, le bonhomme sent bien l'énorme potentiel de ce jeune fou-fou à la dérive.
Le temps de lui bourrer le mou, Eddie devient Wild Child, sa nouvelle planche à billets.
Coaché par la mystérieuse Khadjee, Eddie pourrait bien devenir le plus grand brawler que les parieurs aient jamais croisé.

Niveau surprise, zobi.
Ce type de scénar', j'en ai croisé un certain paquet en quelques décennies de cinoche/littérature.
Par contre, il faut reconnaître le travail bien fait, fût-il convenu dès la ligne de départ.
Et pour ce qui est de rendre une copie très honnête, Neil Connelly se pose là.
Non, plutôt là.

Un gamin qui va grandir et se construire dans la douleur (en même temps, il avait qu'à choisir marelle).
Une flopée de personnages satellites que l'on va se plaire à aimer ou détester.
Un scénario entendu au déroulé hyper balisé qui nous gratifie d'un final à l'Arnaqueur.
Je n'irais pas jusqu'à dire avoir ressenti un full nelson, encore moins avoir bouffé du jab assorti d'un double leg takedown plus que de raison.
Mais le tout se lit avec grand plaisir tout en éduquant sur le vocable si particulier du petit monde ouaté de la castagne dans la tronche et de toute autre partie du corps susceptible d'être concassée, pulvérisée, broyée, enfin vous voyez l'programme.

Merci à Babelio et aux éditions Bayard Jeunesse pour l'envoi de ce Wild Child intrépide.
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