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Dominique Kugler (Traducteur)
EAN : 9791036316920
416 pages
Bayard Jeunesse (21/04/2021)
3.68/5   59 notes
Résumé :
Eddie est un lutteur hors-pair.
Battu pendant toute son enfance par son père, il écume sa rage sur le ring.
Un jour, il explose et s'en prend à l'arbitre. Sa vie bascule. Il est exclu de son lycée et risque la prison.
Mais Sunday, l'organisateur des plus grands combats illégaux du pays, a repéré depuis longtemps le talent de Mac, et souhaite qu'il rejoigne ses combattants.
En échange : la richesse et la liberté.
Eddie rentre alors ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 59 notes
Dès les premières pages, nous faisons connaissance avec Eddie MacIntyre, héros de ce roman-jeunesse. Eddie, surnommé "Brute Boy, une brute dans la peau d'un gosse" est un lutteur hors pair. Son père est incarcéré pour coups et blessures sur sa femme et sur Eddie lui-même. Sa rage, il l'exprime sur le ring, de façon souvent féroce. Lors d'un combat, mécontent de l'arbitre qui donne la victoire à son adversaire, décision qui lui semble complètement injustifiée, il explose et le met KO ! Il est expulsé du lycée et apprend bientôt que plainte a été déposée et qu'il risque la prison. C'est à ce moment-là, qu'il est approché par Blalock se présentant comme un vieil associé de la famille. Celui-ci lui fait rencontrer Sunday, l'organisateur des plus grands combats illégaux du pays qui a repéré son talent depuis longtemps. Il lui fait miroiter la possibilité de gains importants et la liberté. Il le confie à Khadjee, dont les deux parents décédés étaient thaïlandais, une jeune adolescente chargée de l'entraîner qui pourrait être sans problème sur le ring si elle n'était pas une femme !
Bientôt, il livrera un premier combat et Sunday le présentera comme "Wild Child", surnom qu'Eddie n'apprécie d'ailleurs pas davantage que "Brute Boy".
C'est un bouquin qui nous plonge de manière très vivante et très documentée dans le monde des sports de combat, principalement la lutte. Si nous suivons avec beaucoup d'intérêt les entraînements, il ne faut pas être trop sensible lorsque sont décrits les combats car dans ces combats illégaux, tous les coups sont permis. Un glossaire expliquant les termes spécifiques à la lutte, écrits en italique, se trouve d'ailleurs à la fin de l'ouvrage, mais, rapidement certains, utilisés de façon récurrente, comme les brawlers, les combattants clandestins ou le Ground and pound, combattre au sol et marteler deviennent vite familiers.
Dans Wild Child, Neil Connelly analyse avec talent la psychologie de ces deux jeunes que sont Eddie et Khadjee. J'ai aimé suivre la lente et progressive prise de conscience d'Eddie sur cette violence qui l'habite, mais aussi les questions qu'il se pose, à savoir si la génétique n'aurait pas prédéterminé sa personnalité et s'il ne serait pas foncièrement méchant ?
L'auteur, tout au long du roman revient sur le problème des violences faites aux femmes et les impacts par ricochet subis par les enfants. Ceux-ci ont assisté impuissants aux violences psychologiques et physiques subies par leur mère comme ici Eddie, et les effets sur eux aussi sont dévastateurs. Au cours d'une discussion avec Khadjee il a cette réflexion : "Je ne pouvais pas lui dire, à ce moment-là que depuis dix ans, quand je matraquais un lutteur au cours d'un match, j'imaginais que j'étais en train de frapper mon père."
Than, l'oncle de Khadjee va d'ailleurs être le premier à proposer au jeune homme un moyen de contrôler sa colère et ce sera la naissance d'une courte mais belle relation entre eux.
Ce que je retiendrai de ce dynamique roman-jeunesse, outre le thème de la lutte en tant que sport, c'est la lutte que vont essayer de mener, en s'aidant l'un l'autre Eddie et Khadjee pour essayer de vaincre leurs démons et tenter de sortir de cet engrenage infernal dans lequel ils ont été emportés et de reprendre le contrôle et la direction de leur vie. Ces deux personnages ont réussi à me faire vivre de très beaux moments de poésie au coeur de cet univers très violent.
Je remercie sincèrement les éditions Bayard qui, dans le cadre d'une masse critique Babelio m'ont offert Wild Child et ainsi permis de découvrir un roman très intéressant.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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« Quand je matraquais un lutteur au cours d'un match, j'imaginais que j'étais en train de frapper mon père. C'était son bras que je tordais, sa joue que j'enfonçais dans le tapis ». Fils d'un père violent et d'une mère victime, Mac n'est pas qu'un enfant en colère : il ressent une rage profonde devant la Justice qui, emprisonnant son père, l'a privé de s'en venger par lui-même en le dérouillant une bonne fois pour toute - chose pour lequel il ne cesse de s'entrainer quand même, au cas où. Et parce que ça le défoule. Et aussi parce qu'ayant connu cela depuis tout petit, la violence est un mode de fonctionnement ancré en lui. Est-ce dans ses gènes ? se demande-t-il souvent… « Je savais que le sang de mon père coulait dans mes veines. (…) Je me demandais si j'avais le choix ou pas d'être comme j'étais ». « Empêcher un chien de se battre ne tue pas en lui la rage de combattre ».


Heureusement, au lycée la boxe se pratique à la loyale et possède des règles, ces limites qui parquent la violence de Mac et la stoppent au coup de sifflet de l'arbitre, avant qu'elle ne l'emporte. Car sans cela, lorsque rage et violence déferlent, elles lui ôtent toute maîtrise de lui-même et toute lucidité, s'emparent de tout son être, se servent des phrases et gestes subis par le passé pour l'aveugler de colère, possiblement jusqu'à ce que mort s'en suive si personne ne l'arrête. Pourtant, Mac est vraiment un gentil garçon. Si seulement on lui avait appris à gérer sa colère autrement qu'en la répétant ! « On ne peut pas tout régler avec ses poings, Mac ».


Hélas, tout dérape quand un arbitre lui fait subir la contrariété de trop. Mac, dopé d'adrénaline, dépasse alors les bornes. Viré de la ligue officielle, il va devoir comparaître en justice… à moins d'intégrer une organisation de combats clandestins, sans règles du jeu ni arbitre. Un pari dangereux qui permet de gagner gros en restant hors des radars de la justice. « Après une victoire comme celle-là on ne se sent pas seulement fort. On se sent invincible ». Mais la contrepartie est chère payée : l'escalade de la violence pour un ado qui a du mal à la canaliser, l'instrumentalisation du désormais nommé Wild Child pour les paris illégaux sur rings improvisés, le chantage et les menaces, son utilisation peu scrupuleuse dans des milices d'intimidation contre mauvais payeurs. le cercle vicieux est engagé, avec cette question qui tourne en boucle dans la tête du lecteur : Peut-on combattre la violence par la violence ?


*****

Je remercie cette masse critique efficacement ciblée ainsi que les éditions BAYARD pour cette bonne surprise ! Ce roman est bien écrit, bien construit, certains passages clés sont éblouissants de justesse. Les personnages sont équilibrés et la psychologie est assez fine même si le scénario et les échanges demeurent destinés à un public plus jeune, probablement lycéen comme le héros. La noirceur du vécu du héros et de l'univers des combats est compensée par les personnalités lumineuses, pleines de ressources et positivement combatives de Mac et de son entraineuse. Ces deux-là ne s'en laissent pas compter, luttent et s'apprivoisent jusqu'à pouvoir compter l'un sur l'autre. « Tu es violent, mais aussi loyal et tendre ». Leur amitié fera briller une étoile dans cette nuit sans lune.


Mais surtout, ce qui fait l'intérêt de ce roman c'est la réflexion sur la naissance de la violence, sa transmission, sa gestion. Bien amenée, puis bien traitée, elle invite à chercher à la comprendre pour ne pas se laisser dominer par elle, ni la laisser guider nos vies. Les combats décrits dégagent une certaine violence. Mais ce que l'on ressent surtout, c'est la volonté de Mac de la combattre. D'ailleurs lorsqu'il utilise cette violence injustement, elle le fait littéralement vomir.


Finalement, ce qu'il combat avec tant de hargne, ce n'est pas son père : c'est la violence elle-même contre laquelle il tente de lutter. Vous savez, comme ces FURY ROOM (lien ci-dessous pour les curieux) qui font fureur ces dernières années : Ces salles dans lesquelles vous payez pour être enfermés avec des objets et des armes/outils, et dont le but est de tout casser, exploser, défoncer, broyer, marteler, jusqu'à ce que toutes vos frustrations soient évacuées, que vous soyez vidés, calmés, mais sans avoir fait de mal à personne : Ces exutoires servent en réalité à canaliser la colère, génératrice de violence. Comme sur un ring, ça peut être thérapeutique tant que vous ne dépassez pas le cadre imparti. C'est pourquoi en réalité, le combat de sa vie sera pour Mac sa lutte contre cette violence qui, en l'aveuglant, lui fait prendre les mauvais chemins, l'aspirant dans une spirale infernale.


« Grunt et moi cassions de concert, deux images en miroir du vandalisme. (…)
Je sentais dans tout mon corps l'excitation de ce que nous venions de faire. J'ignorais si ce type méritait de voir sa voiture réduite en miette, mais ça m'était égal. C'était son problème, pas le mien.
Il y a quelque chose d'incroyablement jouissif dans le simple fait de décharger son énergie comme ça, de se lâcher. Je ne connais rien de comparable. C'est pour ça que j'ai toujours pris plaisir à lutter. Sur le tapis, on n'a pas à se retenir. On peut sortir toute la colère qu'on refoule. Subitement, après avoir canalisé toute cette noirceur pour la garder en soi, on a sa récompense. Rien ne vaut une telle montée d'adrénaline. »


Toute l'ambivalence est là, qui rend l'issue de ce combat très incertaine.
« Si la haine, la rage, ou je ne sais quel instinct animal s'empare de toi, ça risque de t'aveugler. (…) Essaye de voir la rage comme un adversaire. Soit tu la domines, soit c'est elle qui te domine, d'accord ? »
Alors, les paris sont lancés : Qui de la violence ou de Mac gagnera ce combat ?


Et vous, avez-vous testé ces FURY ROOM ou utilisez-vous le sport comme exutoire ?


Lien : https://www.youtube.com/watc..
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La couv' de ce bouquin fleure bon les innombrables films tournés par les joyeux duettistes que furent Stallone/Schwartzy à une époque que les moins de 20 ans ne peu...
Et puis cette accroche déclamée d'une voix d'outre-tombe :
"on lui a tout pris sauf sa colère".
On sentait bien que pour la balade champêtre à ramasser du champipi, on allait repasser.
Non, ça allait chier grave, c'était certain.
Et de fait, la gastro promise fut bel et bien au rendez-vous.
Heuuu, non, pas de nos vacances, les garçons.

Vous aimez la baston.
Ouaiiiiis.
Vous avez apprécié Karaté Kid.
M'ouaiiiiis.
Wild Child devrait vous faire passer un très honnête moment à défaut d'être follement surprenant.

Il s'appelle Eddie, le gars.
Son créneau, la lutte.
Mais un jour, c'est le drame.
Le geste de trop.
Celui qui pourrait bien vous envoyer en taule sans passer par la case départ et ses 2000 balles mensuels.
Le flouze, c'est bien ce qui motive Sunday.
Organisateur de combat, le bonhomme sent bien l'énorme potentiel de ce jeune fou-fou à la dérive.
Le temps de lui bourrer le mou, Eddie devient Wild Child, sa nouvelle planche à billets.
Coaché par la mystérieuse Khadjee, Eddie pourrait bien devenir le plus grand brawler que les parieurs aient jamais croisé.

Niveau surprise, zobi.
Ce type de scénar', j'en ai croisé un certain paquet en quelques décennies de cinoche/littérature.
Par contre, il faut reconnaître le travail bien fait, fût-il convenu dès la ligne de départ.
Et pour ce qui est de rendre une copie très honnête, Neil Connelly se pose là.
Non, plutôt là.

Un gamin qui va grandir et se construire dans la douleur (en même temps, il avait qu'à choisir marelle).
Une flopée de personnages satellites que l'on va se plaire à aimer ou détester.
Un scénario entendu au déroulé hyper balisé qui nous gratifie d'un final à l'Arnaqueur.
Je n'irais pas jusqu'à dire avoir ressenti un full nelson, encore moins avoir bouffé du jab assorti d'un double leg takedown plus que de raison.
Mais le tout se lit avec grand plaisir tout en éduquant sur le vocable si particulier du petit monde ouaté de la castagne dans la tronche et de toute autre partie du corps susceptible d'être concassée, pulvérisée, broyée, enfin vous voyez l'programme.

Merci à Babelio et aux éditions Bayard Jeunesse pour l'envoi de ce Wild Child intrépide.
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Merci aux éditions Bayard pour l'envoi de ce bel objet à la couverture noire et rouge sang et à Nicolas « Babelio » pour m'avoir sollicité parmi d'autres pour donner un avis sur ce livre.
L'histoire est prenante à souhait, elle nous saute même à la gorge dès les premières pages. de ce fait, c'est un réel « page-turner » qui nous emmène dans les méandres parfois assez glauques du cerveau du héros narrateur : Eddie Mac Intyre dit « Wild Child ». Ce faisant, nous découvrons un monde de MMA (mixed martial arts) inconnu de la plupart d'entre nous et cela fait immanquablement penser au cultissime « fight Club » de Chuck Palahniuk/David Fincher.
Soyons francs : la description des combats est violente, voire hyper violente. Pas de pudeur ici, ni dans le flot de sang, d'oreilles arrachées et de têtes éclatées, ni d'ailleurs dans le cerveau mal câblé de ce « Brawler » (combattant de rue, sans règles) de wild child.
Quand il disjoncte, nous assistons sans filtre à l'expression d'une pulsion déviante.
Les personnages qui gravitent autour de celui qui n'est ni un héros ni un antihéros sont bien campés et, malgré la relative brièveté des interactions, très crédibles ainsi que dans l'air du temps. Deux femmes seulement : La mère qui est une victime conjugale et l'amie qui est forte et lesbienne. On retrouve donc ici le paradigme moderne de la civilisation médiatique occidentale.
J'avoue m'être demandé ce que Bayard avait à voir avec l'univers décrit dans ce roman... Mais je ne suis pas assez expert pour répondre alors je retourne à ce dernier.
Nous allons suivre le cheminement de ce jeune bagarreur dans ses combats et dans son interaction avec sa coach et amie, la jeune Khadjee, qui est sans conteste le personnage secondaire le plus important du livre. Ce cheminement qui s'apparente à un chemin de croix (Bah tiens ! c'est peut-être la réponse à ma question ?) conduira le jeune chien fou... où ?
Voilà, c'est un livre qui ne laisse pas indifférent, qui est fort et dérangeant par moments, qui sort des sentiers battus et qui s'adresse à un public au minimum adolescent bien structuré dans sa tête ou en possibilité d'en parler après lecture.
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Eddie est un collégien difficile, coléreux, et un lutteur hors pair. Il est élevé par sa mère ; son père est en prison, notamment pour violence à l'encontre de son épouse et de son fils...
Un jour où à l'issue d'un combat l'adolescent se sent lésé par la décision, il laisse exploser sa colère et s'en prend à l'arbitre. Cela peut lui coûter la prison...
Il est alors contacté par Sunday et Blalock, organisateurs de combats clandestins. Ils le confient à Khadjee, une jeune femme d'origine thaïlandaise, qui va lui faire travailler sa technique...

Étonnante coïncidence : j'ai lu simultanément, par hasard, "Gamine Guerrière Sauvage" de Éric Cherrière et "Wild child", deux romans qui traitent de la colère d'adolescents qui sont, ou se sentent, déclassés dans la société.
Plus surprenant encore, les solutions que trouvent Maud, l'héroïne de Cherrière, et Eddy, le héros de Connelly, pour tenter de sortir de leurs situations ont quelques traits communs : utiliser contre eux les armes des dominants, ne pas hésiter à plonger dans l'illégalité, en faisant preuve d'une grande intelligence des situations, et en essayant de fédérer/reconstruire autour d'eux une famille, la leur ou une d'adoption...
Je pourrais arrêter là les comparaisons, mais il y a encore une sorte de similitude dans l'écriture (et donc la traduction pour Wild child) et les partis pris de narration : des livres écrits à la première personne du singulier, des chapitres plutôt courts et nerveux, une lecture fluide...
Evidemment, les intrigues diffèrent totalement, mais la principale différence que j'ai envie de noter tient à la part du rêve. Là où Cherrière s'autorise un peu d'onirisme, Connely reste ancré dans la glaise, dans le glauque, et il faut l'amitié naissante, ou l'amour impossible, entre Eddie et Khadjee pour apporter un rayon de soleil.

Encore un excellent roman jeunesse, pas aussi facile qu'il pourrait y sembler de prime abord.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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critiques presse (1)
Actualitte
26 février 2021
Une écriture à la fois dynamique et poétique qui permet de se plonger dans les combats et les entraînements sans pour autant connaître le milieu de la boxe et de la lutte.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
- Je te fais la version courte. Le Bouddha vivait au VIème siècle avant Jésus Christ. C’était un prince, l’héritier du trône, mais il renonça à la richesse pour chercher la vérité. Ce qu’il a découvert, c’est que la plus grande cause de toutes les souffrances est le désir. Donc pour ne pas souffrir, il faut cesser de désirer.
- C’est pas possible, commentai-je.
Elle me lança un regard froid.
- D’après ce que j’ai entendu, votre type à vous veut que vous cessiez de pécher.
- Très juste.
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Une petite ville paisible (New Cumberland) située au bord du fleuve Susquehanna, non loin de Three Mile Island. Pendant longtemps, quand les gens circulaient dans ce secteur, on leur distribuait des médicaments à base d'iode pour limiter les effets des substances radioactives en cas d'accident nucléaire. ce traitement préventif m'avait toujours semblé douteux, faussement rassurant. Prenez un cacheton et tout ira bien. P253
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La colère est pareille au feu. Avec un peu de feu, tu peux faire cuire ta nourriture ou te chauffer. Mais un feu qu'on n'arrive pas à maîtriser peut brûler une maison ou un quartier, tu sais ? Un feu peut calciner le flanc d'une montagne.
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Après une hésitation, il remua son petit bout de queue et posa les pattes avant sur mes genoux. Puis il approcha son museau de ma joue et la lécha. Tout petit déjà, je m'entendais mieux avec les animaux qu'avec la plupart des gens. Ils sont souvent plus sensés.
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De près, ses verres épais faisaient paraître ses yeux énormes et monstrueux. Avec les touffes de poils raides qui jaillissaient de ses oreilles, j'avais l'impression de déjeuner avec un homme-hibou.
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