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Critique de CoffeeQuest


Dans le Batverse de chez DC comics, si il y a un personnage féminin que j'ai toujours apprécié (comme beaucoup), c'est Harley Quinn, « l'amoureuse » du Joker. Apparue pour la première fois en 1992 sur un scénario de Paul Dini dans la célèbre série animée Batman : The Animated Series de Bruce Timm. Les nombreuses rediffusions ont marqués mon enfance et c'est probablement une des meilleures séries animées adapté d'un comics (si vous ne l'avez jamais vu, foncez !). le personnage de Harley Quinn a tellement plu aux fans qu'il a été ensuite intégré dans les pages des comics (et non pas l'inverse) pour allonger la (longue) liste des ennemis de Batman.

Avec la renaissance de l'univers DC (un reboot quasi total de l'univers) il y a quelques années maintenant, Harley Quinn, toujours plus célèbre, est au centre de l'actualité avec sa présence dans le film Suicid Squad (prévu pour 2016) sous les trait de la magnifique Margot Robbie et hérite donc d'une série régulière à elle toute seule. Scénarisé par Amanda Conner et Jimmy Palmiotti, déjà responsable ensemble d'une série sur Power Girl et dessiné par Chad Hardin.

La star de ce numéro est donc Harley Quinn et ça, elle l'a bien compris. Brisant le quatrième mur (à la manière d'un Deadpool chez la concurrence, mais en plus sexy évidemment) dans le numéro #0, Harley en pleine conversation avec les scénaristes, s'interroge sur le potentiel dessinateur pouvant convenir pour la mettre en valeur tout en gardant une cadence d'un numéro par mois pour ses aventures. Ce qui donne alors une succession de page (une page un dessinateur) dessinés par de grands noms du média, tel que la superstar Jim Lee, Dave Johnson, Darwyn Cooke ou encore Bruce Timm, le tout dans la joie et la bonne humeur. Une très bonne introduction qui donne le ton de la série.

Son histoire commence alors quand Harley hérite des biens d'un de ses anciens patients de l'époque quand elle exerçait encore son métier de psychiatre, maintenant c'est elle qui en a bien besoin, la miss ayant le coup de marteau facile. Elle emménage alors dans son immeuble de Coney Island en tant que nouvelle propriétaire, un nouveau départ pour une nouvelle vie. Seulement Harley ne travaillant pas, elle va devoir chercher du boulot pour convenir à son nouveau statut. Tour à tour, membre de l'équipe locale de roller derby ou encore reprise de son activité de médecin, Harley va se démener à la tache. Tout ne se passe cependant pas comme prévu et la miss va se retrouver pourchassée par une horde de chasseur de prime. Voilà le pitch de base, prétexte pour suivre la vie « quotidienne » de Harley le tout dans un enrobage de couleur pop et de sang qui gicle.

La suite, bien que très agréable à lire, est largement en dent de scie. On est ici sur un modèle d'un numéro/une histoire avec un fil rouge reliant le tout. Bien que drôle, référencé à outrance et plus ou moins gore par moment, l'histoire aurait gagné à être plus approfondie afin de ne pas se retrouver seulement avec un enchaînement de gags potaches avec une Harley en roue libre. Chad Hardin s'en sort admirablement bien dans son dessin, Harley est magnifique, folle, girly et « sexy » à souhait. le coloriste s'en sorte également bien, livrant un vrai feu d'artifice de couleur. Tout se déroule très vite avec un dynamisme et un rythme dans la mise en page presque endiablé. le numéro Secret Origins #4 est quant à lui une relecture des origines de Harley Quinn loin d'être indispensable.
Lien : https://coffeequestfr.wordpr..
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