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Critique de NicolasFJ
Un volume pas vraiment mauvais, mais globalement décevant.
J'ai l'impression que, jaloux de Marvel, DC a voulu avoir son Deadpool. Harley Quinn est donc devenue une mercenaire loufoque qui entend des voix et se balade avec un castor empaillé à moitié brûlé.
Fini le design cartoon de ses débuts (et de l'excellent "Gotham Girls"), Harley Quinn est désormais réaliste et lisse, à l'image des récents X-Men. Poison Ivy en perd en charisme et en magie (elle ne ressemble plus qu'à une jolie fille en costume) et on perd même l'esthétique expressionniste de l'univers Batman. L'histoire se situe d'ailleurs à New York !
Le scènario est également plus terre à terre (Harley cherche du travail, collecte les loyers...) en plus d'être plombé par un rythme mou du genou. Ça ne devient fun que le temps de quelques très bonnes planches ici et là.
Au final, c'est du sous-Deadpool, sauvé par quelques délires qui rappellent mélancoliquement les débuts fun et cartoonesques du personnage.
Mention spéciale à l'intro indigeste où les scénaristes et dessinateurs s'auto-congratulent en sortant des private joke. Parti d'une bonne idée, cette intro est gâchée, illisible, et donne à peine envie de continuer.
J'ai l'impression que, jaloux de Marvel, DC a voulu avoir son Deadpool. Harley Quinn est donc devenue une mercenaire loufoque qui entend des voix et se balade avec un castor empaillé à moitié brûlé.
Fini le design cartoon de ses débuts (et de l'excellent "Gotham Girls"), Harley Quinn est désormais réaliste et lisse, à l'image des récents X-Men. Poison Ivy en perd en charisme et en magie (elle ne ressemble plus qu'à une jolie fille en costume) et on perd même l'esthétique expressionniste de l'univers Batman. L'histoire se situe d'ailleurs à New York !
Le scènario est également plus terre à terre (Harley cherche du travail, collecte les loyers...) en plus d'être plombé par un rythme mou du genou. Ça ne devient fun que le temps de quelques très bonnes planches ici et là.
Au final, c'est du sous-Deadpool, sauvé par quelques délires qui rappellent mélancoliquement les débuts fun et cartoonesques du personnage.
Mention spéciale à l'intro indigeste où les scénaristes et dessinateurs s'auto-congratulent en sortant des private joke. Parti d'une bonne idée, cette intro est gâchée, illisible, et donne à peine envie de continuer.
