J'ai abordé avec enthousiasme cet roman d'aventures. Marlow m'a emporté avec lui au coeur de la jungle. Et puis, patatras, il a fini par m'y perdre. de la conquête du fleuve à la recherche de monsieur Kurtz, j'ai eu le sentiment de passer du récit de voyage à un récit fantastique. Perdant ainsi mes repères littéraires, je n'avais plus qu'une envie, revenir à Londres, sur les quai de la Tamise.
Au passage, ce roman qui évoque pour certains une dénonciation salutaire du colonialisme est un bijou de sexisme et de misogynie! Mais n'en voulons pas à Conrad 114 ans plus tard.
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