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Critique de gerardmuller
Principes de politique /Benjamin Constant (1767- 1830)
On peut considérer Benjamin Constant comme le penseur de la liberté sous toutes ses formes. Philosophe, écrivain, homme politique, il fut de tout temps un grand défenseur de la liberté.
Benjamin Constant de Rebecque est né en 1767 à Lausanne dans une famille française exilée en Suisse pour échapper à la persécution religieuse. Sa mère meurt à sa naissance. Son père s'occupe de son éducation et l'envoie étudier à Édimbourg où le jeune Benjamin se familiarise avec l'école écossaise de philosophie et d'économie et fait de brillantes études. Il s'attache à Madame de Staël dès 1794.
Républicain dans l'âme dès 1795 il soutient le Coup d'État du 18 brumaire puis passe dans l'opposition libéral sous le Consulat. Élu député en 1818 il est le chef de file de cette opposition libérale en défendant le régime parlementaire et ce jusqu'à sa mort.
Les Principes de Politiques ont été rédigés en 1806 et publiés seulement en 1815, après Waterloo. Dans cet ouvrage, Constant s'attache à discerner les principes qui doivent guider les institutions et la politique dans une démocratie libérale.
Extraits : « Si vous supposez le pouvoir du petit nombre sanctionné par l'assentiment de tous , ce pouvoir devient alors la volonté générale. »
« le gouvernement populaire n'est qu'une tyrannie convulsive, le gouvernement monarchique qu'un despotisme concentré . »
« La souveraineté du peuple n'étant pas illimitée , et sa volonté ne suffisant point pour légitimer tout ce qu'il veut , l'autorité de la loi qui n'est autre chose que l'expression vraie ou supposées de cette volonté, n'est pas non plus sans borne… La souveraineté du peuple est circonscrite dans les bornes que lui tracent la justice et les droits des individus . La volonté de tout un peuple ne peut rendre juste ce qui est injuste . » Ainsi dire que tout pouvoir légitime doit être fondé sur la volonté générale ne veut pas dire que tout ce que la volonté générale décide est légitime. »
« La multiplicité des lois flatte dans les législateurs deux penchants naturels , le besoin d'agir et le plaisir de se croire nécessaire . »
Après avoir disserté de la souveraineté du peuple dans une première partie , Constant aborde la nature du pouvoir royal dans une monarchie constitutionnelle, le droit de dissoudre les assemblées représentatives, l'élection des assemblées représentatives, la discussion dans les assemblées représentatives, le pouvoir municipal et des autorités locales, le droit de paix et de guerre, l'organisation de la force armée dans un état constitutionnel, l'inviolabilité des propriétés, la liberté de la presse, la liberté religieuse, la liberté individuelle et les garanties judiciaires.
« Sans la liberté il n'y a pour les hommes ni paix , ni dignité , ni bonheur. »
Un ouvrage très complet, très en avance sur son temps où le mot liberté prend tout son sens.
On peut considérer Benjamin Constant comme le penseur de la liberté sous toutes ses formes. Philosophe, écrivain, homme politique, il fut de tout temps un grand défenseur de la liberté.
Benjamin Constant de Rebecque est né en 1767 à Lausanne dans une famille française exilée en Suisse pour échapper à la persécution religieuse. Sa mère meurt à sa naissance. Son père s'occupe de son éducation et l'envoie étudier à Édimbourg où le jeune Benjamin se familiarise avec l'école écossaise de philosophie et d'économie et fait de brillantes études. Il s'attache à Madame de Staël dès 1794.
Républicain dans l'âme dès 1795 il soutient le Coup d'État du 18 brumaire puis passe dans l'opposition libéral sous le Consulat. Élu député en 1818 il est le chef de file de cette opposition libérale en défendant le régime parlementaire et ce jusqu'à sa mort.
Les Principes de Politiques ont été rédigés en 1806 et publiés seulement en 1815, après Waterloo. Dans cet ouvrage, Constant s'attache à discerner les principes qui doivent guider les institutions et la politique dans une démocratie libérale.
Extraits : « Si vous supposez le pouvoir du petit nombre sanctionné par l'assentiment de tous , ce pouvoir devient alors la volonté générale. »
« le gouvernement populaire n'est qu'une tyrannie convulsive, le gouvernement monarchique qu'un despotisme concentré . »
« La souveraineté du peuple n'étant pas illimitée , et sa volonté ne suffisant point pour légitimer tout ce qu'il veut , l'autorité de la loi qui n'est autre chose que l'expression vraie ou supposées de cette volonté, n'est pas non plus sans borne… La souveraineté du peuple est circonscrite dans les bornes que lui tracent la justice et les droits des individus . La volonté de tout un peuple ne peut rendre juste ce qui est injuste . » Ainsi dire que tout pouvoir légitime doit être fondé sur la volonté générale ne veut pas dire que tout ce que la volonté générale décide est légitime. »
« La multiplicité des lois flatte dans les législateurs deux penchants naturels , le besoin d'agir et le plaisir de se croire nécessaire . »
Après avoir disserté de la souveraineté du peuple dans une première partie , Constant aborde la nature du pouvoir royal dans une monarchie constitutionnelle, le droit de dissoudre les assemblées représentatives, l'élection des assemblées représentatives, la discussion dans les assemblées représentatives, le pouvoir municipal et des autorités locales, le droit de paix et de guerre, l'organisation de la force armée dans un état constitutionnel, l'inviolabilité des propriétés, la liberté de la presse, la liberté religieuse, la liberté individuelle et les garanties judiciaires.
« Sans la liberté il n'y a pour les hommes ni paix , ni dignité , ni bonheur. »
Un ouvrage très complet, très en avance sur son temps où le mot liberté prend tout son sens.
