Nous avons toute la vie pour nous amuser et toute la mort pour nous reposer.
C'est donc très certainement la raison qui le pousse à me retourner brusquement face à la vitre teintée de cet immense 4x4. Ensuite, il me murmure à l’oreille :
— Regarde-toi… Regarde comme tu es belle. Regarde comme tu es belle quand je prends possession de ton corps.
— Mais j'en suis incapable, Lana !
— Et pourquoi ?! ricané-je alors, complètement désemparée.
Sans rire, je n’y comprends strictement rien. Toute cette histoire… Ça frôle l’absurdité.
— Probablement parce que je n’arrive pas à t’enlever de ma putain de tête ! hurle-t-il en me désignant brusquement cette dernière à l’aide de ses doigts. Merde, depuis la première fois… Je ne pense qu’à toi, tout le temps ! T’es comme… un foutu parasite dans ma cervelle !
— Aurais-tu un petit complexe d'infériorité, pour être si peu aimable envers la gent masculine ? lance-t-il alors, tout en appuyant le mot « petit » à l’aide de ses doigts. Ou bien t’es simplement mal baisée ?
Ma bouche s’entrouvre légèrement avant de finalement se refermer. Attends… quoi ?
— Mieux vaut être mal baisée que mal éduqué, rétorqué-je en me libérant brusquement de son étreinte. Un conseil, laisse-moi tranquille avant que je ne te montre qui est vraiment le sexe fort dans cette histoire.
Pendant que moi, je mourais d’ennui devant N.C.I.S chaque vendredi soir, lui, il trempait paisiblement son biscuit dans la tasse de café d’Alison. Tout petit biscuit, soit dit en passant. Comme un twix, mais format célébrations.