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Critique de Davalian


Le Triangle secret : les larmes du pape est un roman ésotérique qui nous plonge dans un univers conçu par Didier Convard, que les amateurs de bandes dessinées connaissent bien. Il s'agit ici d'un thriller ésotérique, un Pavé fort agréable.

Le style de l'auteur nous embarque dès le début. L'écrivain est habile pour attirer puis piéger le lecteur dans l'intrigue. Il utilise des phrases et des chapitres qui retiennent l'attention avant d'ouvrir d'autres portes vers le passé. Les révélations arrivent au bon moment, sans attente excessive. Certaines pourront toutefois être anticipées. Son talent permet de construire une histoire agréable à suivre qui se joue à plusieurs niveaux.

Comme tout bon roman ésotérique, il propose de résoudre un secret (ayant trait à la Bible et à l'Église) faisant intervenir une conspiration séculaire avec des ennemis implacables (les gardiens du sang), sans oublier quelques passages dans les coulisses du Vatican. Il va être notamment question de franc-maçonnerie, des Templiers, de Philippe Auguste, des Croisades, de Philippe le Bel, de Torquemada, des Cathares… Difficile de résister à tout cela.

L'intrigue est impossible à lâcher car elle se suit avec acharnement. Il est difficile de laisser le livre de côté et de prendre de la hauteur. Certaines pistes et retournements de situation sont certes prévisibles et si l'on n'y réfléchit bien l'ensemble donne l'impression assez curieuse de tourner en rond. le tout est si habilement mis en scène et composé qu'il n'est pas question de formuler des reproches, bien au contraire.

Les personnages sont sympathiques. le protagoniste, n'est pas un aventurier mais un chercheur qui semble doué de certaines capacités et d'une détermination hors norme. Certaines failles viennent toutefois contre balancer cette orientation de héros de papier parfait. D'ailleurs il se fait voler la vedette au profit de Martin Hertz, personnage énigmatique à souhait avec un potentiel littéraire de qualité.

Le dénouement est… surprenant et impossible à prédire ! Quelle claque ! L'on pourra détester l'auteur et pourtant : quel talent ! C'est donc avec plaisir que s'achève cette lecture. le plaisir étant au rendez-vous d'un bout à l'autre, malgré quelques faiblesses ici et là. Il incitera donc tout naturellement à la lecture de la seconde partie. Les moins motivé(e)s pourront toutefois s'arrêter ici.
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