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Critique de bdelhausse


Au début de sa carrière, Didier Convard était très orienté légendes, mythes ou usages et traditions. Cette histoire de Toussaint, un orphelin qui revient au village natal, fait partie de cette dernière catégorie.

En 1990, lors de la parution de ce tome, Dermaut, de son côté, était déjà reconnu comme un excellent dessinateur. Les Chemins de Malefosse faisaient un carton.

Convard-Dermaut, cela sonne comme un excellente combinaison. Au final, le résultat est mitigé. Toussait est un orphelin, tous les ans, le même jour, il reçoit une lettre laconique et une pièce d'or. A ses 21 ans, il reçoit une lettre l'invitant à son village natal et une dernière pièce.

Direction Lyons-la-forêt, un des plus beaux villages de France, mais cela ne se voit pas dans la BD. Laissons Stéphane Bern et Jean-Pierre Pernaut où ils sont...

Toussaint rencontre un bossu un peu simple d'esprit. Gobe-Mouche. Il est le fils de Simon le Muet, un vielleux qui sillonne les routes de la région. Toussaint sombre sous les charmes d'Azélie, guettée par un curé défroqué... mais tout le monde sait qu'il est là pour en savoir plus sur ses origines. Il est donc le fils de la Chantauge, morte brûlée 20 ans auparavant dans des circonstances inconnues. Maisde qui est-il le fils?

Je vous rassure tout de suite, on s'en moque éperdûment... d'ailleurs, Je me suis un peu traîné dans cette histoire, assez verbeuse, avec pas mal de dialogues inutiles et longs. On se croirait dans du Servais de catégorie B... le dessin passe bien, mais l'histoire est un peu poussive.
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